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Guematria

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Rav Binyamin Wattenberg
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A Bluxor:

je vous cite:
Citation:
Mea culpa

It’s ok.

Citation:
Il me semblait que l'économie paraîtrait plus visible, plus conséquente, plus lourde, en parlant de plomb

Plus lourde c’est certain.

Citation:
Vous êtes certain de vouloir vraiment garder l'arbitraire ?

N'entendez pas dans arbitraire une idée d’injustice, j’entends par arbitraire :qui dépend de la seule volonté et non de l’observation d’une loi. Cela n’implique pas nécessairement que ce choix contrevienne à la loi.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6339
A Raphy:

Vous me donnez du boulot !



Je vous cite :
Citation:
1) Je n’ai jamais dit que vous vouliez interdire « manu militari » de parler des guematriyot, j’ai simplement voulu dire que vous considériez que cet enseignement n’est pas conforme à l’esprit de la Torah (et en tout cas, pas plus qu’une chanson des Beatles !)

D’ailleurs, vous écrivez, sur un ton ironique :
« Loin de moi d’interdire, chacun peut faire ce qui lui plaît dans la mesure où il ne dérange pas les autres, si un groupe de personnes veut se réunir pour écouter des guematriot, une chanson des Beatles ou des fables de Lafontaine, libre à eux. Qui suis-je pour le leur interdire ? »


Je considère qu’il n’y a rien d’anormal à ne pas apprécier un enseignement basé exclusivement sur des guematriot (et duquel on tire des lois qui vont à l’encontre de la ala’ha) et c’est ce que j’écrivais, je me cite :
Aurais-je mentionné un INTERDIT ?
J'ai simplement rassuré la personne (qui s'interroge) en lui disant qu'il n'y a rien d'anormal à ne pas apprécier un cours basé sur des guematriot –bien au contraire.

Loin de moi d'interdire , chacun peut faire ce qui lui plaît dans la mesure où il ne dérange pas les autres, si un groupe de personnes veut se réunir pour écouter des guematriot, une chanson des Beatles ou des fables de Lafontaine, libre à eux.
Qui suis-je pour le leur interdire ?


Mais je peux ajouter –puisque ça parait vous faire plaisir- que je considère qu’un cours exclusivement basé sur des guematriot et duquel on tire des enseignements qui vont à l’encontre de la ala’ha, n’est pas conforme à l’esprit de la Thora -selon votre expression.
Mais j’ai peine à croire que vous soyez en désaccord avec moi sur ce point.

2) je vous cite :
Citation:
2) Comment vous permettez-vous de considérer cet orateur (ou un autre) comme un ignorant de Torah ou un hurluberlu qui invente des lois qui vont à l’encontre de la Torah ?
Avez-vous assisté à son cours, ou quelqu’un vous a-t-il retransmis le contenu de ses propos ?
Qu'a-t-il dit de contraire à la Torah ?

Je vous cite : « N’importe quel hurluberlu se permet d'inventer des lois et des idées qui vont à l'encontre de la Thora sans s'en inquiéter outre mesure puisqu'il sait que le public appréciera en fonction du côté folklorique ou spectaculaire de ses élucubrations. »

Ne considérez-vous pas que vos propos sont exagérés ?

Je ne sais pas de qui vous parlez, qui est « cet orateur » ?

Relisez-moi, je ne parlais de personne en particulier, je me cite :

Beaucoup de personnes –surtout parmi le public juif français- se sont habituées à croire que la Thora est un jeu qui ne répond à aucune règle scientifique. Aussi, n'importe quel hurluberlu se permet d'inventer des lois et des idées qui vont à l'encontre de la Thora sans s'en inquiéter outre mesure puisqu'il sait que le public appréciera en fonction du côté folklorique ou spectaculaire de ses élucubrations.

Ne sont visées que les personnes dont je parlais dans ma réponse à votre précédent message, je me cite :

Je vise toute personne qui donne un cours entièrement basé sur des guematriot (et/ou Notrikon, etc…) et se permet d'en tirer des conclusions qui vont à l'encontre de la Ala'ha.



Et si l’orateur dont vous parlez est la personne dont je parlais dans la suite de mon message
(le monsieur qui affirmait que Shoul’han domé lamizbea’h ET DONC c’est interdit min athora de mettre du miel à table –ce qui n’a rien d’une guematria (innovante) en dehors du ridicule),
relisez moi et vous verrez que je n’ai pas « assisté à son cours », c’est lui qui assistait au mien lorsqu’il bondît pour nous faire partager son invention.

Donc oui, je l’ai entendu de sa bouche, ce n’est pas quelqu’un qui m’a « retransmis le contenu de ses propos » et ce qu’il a dit de contraire à la Thora c’est ce que je lui ai expliqué et que j’écrivais dans mon message plus haut , reportez-y vous
(mais vous devriez me lire sans sauter de lignes au lieu de me demander si je l’ai entendu moi-même etc…).


Et lorsque vous me demandez :

Citation:
Ne considérez-vous pas que vos propos sont exagérés ?

La réponse est non, et je suis étonné que vous ne soyez pas d’accord avec moi là-dessus.
Selon moi, il n’est pas exagéré de dire qu’il n’est pas dans l’esprit de la Thora de conclure contre la ala’ha à l’aide de guematriot ! Pourquoi, selon vous, oui?


Je vous cite :

Citation:
3) Concernant la guematria, si comme vous le dites, son objectif est uniquement de permettre aux gens de retenir un enseignement, je ne vois pas pourquoi Rabbi Eliezer bar Rabbi Yossi a jugé nécessaire de consigner cette méthode parmi ses 32 midot (même s’il ne s’agit que d’Agada !).

Car les 'Ha’hamim ont usé de guematria pour consigner certains enseignements, généralement agadiques, tout comme le Notrikon qui fait aussi partie des 32 midot.

Cependant la guematria ne fait pas partie des 13 midot de Rabbi Yishmael qui sont plus axées Ala’ha.
Selon le Rosh (Nazir 5a) la guematria ne fait pas partie des 13 midot car AUCUNE LOI NE SERA EXTRAITE PAR GUEMATRIA, la guematria n’est là que pour créer un moyen mnémonique et un aide-mémoire pour se souvenir des ala’hot et n’est donc par définition qu’une Asma’hta.

Je précise que le Rosh écrit ça au sujet de la fameuse drasha des 30 jours de la nezirout.


Je cite :
Citation:

Concernant le Baal Hatourim, vous écrivez :
« Le Baal Atourim n'a pas plus que nous la possibilité de CREER des lois à partir d'une coïncidence de guematria. Ses "parpéraot" sont comme leur nom l'indique à prendre comme un "petit dessert ».

Je veux bien accepter la traduction de parpéraot par dessert, mais pourquoi « petit dessert » ? Pourquoi cherchez-vous à dévaloriser la guématria ?

Pour essayer de vous faire comprendre ce que vous ne voulez pas comprendre ; que la guematria n’est qu’un « petit dessert ».

Je craignais que le mot dessert ne puisse traduire la connotation que comporte l’expression Parperaot dans ce cas ; il ne s’agît pas d’un « bon dessert » que l’on attend parfois avec plus d’intérêt que le repas, mais d’un « petit dessert » qui est MOINS IMPORTANT que le repas.

L’idée est que l’essentiel et le centre d’intérêt, c’est la Thora, les guematriot ne sont qu’en périphérie (c’est comme ça que certains traduisent le mot Parperaot, non desserts mais périphéries. Il ne faudrait pas lire Parperaot mais Périféraot . voir Teouda Beisrael p.119).



Je cite :
Citation:

Vous avez le droit de considérer la guematria comme purement conventionnelle, le fruit d’une coïncidence, mais ce n’est pas l’avis du Ramban que j’ai cité dans mon précédent message !

Je ne vois pas en quoi le Ramban indique que la guematria n’est pas conventionnelle ?
Le fait que des ala’hot soient présentes en allusions par guematria ou Notrikon dans la Thora n’indique pas que le système décimal utilisé dans la guematria soit une « gzeirat akatouv ».

Que trouvez-vous de plus de ce Ramban que nous n’avions des 32 midot de R.E. ?

Je vous ai déjà expliqué que je ne cherche pas à exclure la guematria des 32 midot, je tiens juste à appuyer sur le fait qu’on ne peut pas décider de ce que l’on veut en trouvant une guematria.

Et il n’y a pas l’ombre d’un doute que le Ramban était de mon avis à ce sujet.

J’écris « pas l’ombre d’un doute » mais en fait il y a même assurance puisqu’il l’écrit clairement lui-même dans son Sefer Agueoula (shaar I, ot 5).

Il y dit que la guematria inventée par une personne n’est que futilité (ével varik) car on peut tout inventer avec la guematria (shéyou’hal adam leotsi kama psoukim léinian ra vezar ba’heshbon azé… vessotrim ikrei athora), mais le Talmud ne mentionne que des guematriot « reçues » (guematriot yedouot) qui ne sont pas créatrices mais seulement des moyens mnémoniques (liyot ze’her veot léinian anéémar al pé).
Vous voyez , le Ramban est de mon côté.
Donc, ne déduisez pas du Ramban l’inverse de ce qu’il écrit par ailleurs.


Je cite :
Citation:
Pensez-vous vraiment que cette légende est à prendre au pied de la lettre.

Je suis certain que « cette légende est à prendre au pied de la lettre », ce dont je suis moins certain c’est de la véracité des faits qu’elle comporte.
Mais je trouve cette légende fort plausible.

Citation:
Et si c’était vrai, pourquoi l’a-t-il publié (ce commentaire) ?

Si ça peut vous rassurer, il ne l’a pas publié.

D’ailleurs à cette époque on publiait rarement un livre ; tout était manuscrit et au mieux on faisait payer la personne qui voulait le copier.

Et si votre question est: pourquoi il n’a pas brûlé son manuscrit, la réponse est simple : pas tout ce qui représente un bitoul Thora par son écriture mérite d’être brûlé (ou gnizé).

Si Rabbi Yaacov avait passé sa nuit à copier une parasha avec des enluminures et une écriture très soignée, il est probable que son père le lui aurait aussi reproché, cependant il ne l’aurait certainement pas jetée ni brûlée.


Je cite :
Citation:
Quant au Bitoul Torah, certaines yeshivot considèrent que l’étude du Moussar ou même de la Halakha est quelque part du Bitoul Torah !

Je ne sais pas de quelle manière vous pensez nuancer et relativiser votre assertion par l’ajout des mots « quelque part », mais quoi qu’il en soit si vous connaissez des yeshivot qui considèrent l’étude du moussar ou de la ala’ha comme du bitoul Thora, sachez que ces mêmes yeshivot considèrent certainement les calculs de guematria (dont nous parlons) comme bien plus grave.


Je cite :
Citation:
De plus le Baal Hatourim est-il le seul à utiliser souvent des guématriyot ?

Non , pourquoi ?
Il y a aussi le Rokéa’h et d’autres, mais que cela change-t-il ?

Nous ne sommes pas en train de faire le procès du Baal Atourim pour que vous lui recherchiez des alliés.
Jamais le Baal Atourim n'a donné à la guematria le pouvoir créateur que vous voulez lui offrir, le Baal Atourim pensait certainement comme son père (le Rosh op cit.) et les autres rishonim.


Je cite :
Citation:
Vous ajoutez :
« Mais de toute façon, comme je l’écrivais, même si le Rosh l’en avait félicité, la différence reste de savoir si l’on vient créer, innover, inventer, imposer des lois avec ces guematriot, ou seulement les utiliser pour asseoir une ala’ha qui se justifie indépendamment de la guematria ».

Eclairez-moi, SVP, pourrait-on aujourd’hui utiliser à sa guise l’une des 13 midot de Rabbi Ishmaël, pour « créer, innover, imposer des lois », ou bien faut-il disposer d’une Kabbala ?

Il se trouve que c’est un sujet fort discuté (contrairement à ce que vous semblez croire), mais il est généralement admis que le Kal Va’homer peut s’inventer sans kabala, mais pas la gzeira shava, qui elle doit être reçue.
La raison en est bien simple, avec la gzeira shava tout comme avec la guematria on peut renverser la Thora et décréter des lois qui vont à l’encontre de la Thora et du Shoul’han Arou’h (du style que c'est interdit min athora de mettre du miel sur une table), c’est pourquoi il est interdit d’user de ces midot par soi-même dans le but de créer une loi, il n’est permis d’en faire usage innovant que dans l’intention de donner une assise à une loi déjà admise, dans un but mnémotechnique.

J’espère que ceci suffit à vous éclairer.

(s’il faut ajouter que j’aurais critiqué une personne qui baserait un cours sur une gzeira shava de son cru allant à l’encontre de la ala’ha, je le fais.)



Je cite :
Citation:

Je sais bien que plusieurs mefarchim expliquent qu’il s’agit d’une asmakhta, mais je ne permettrai jamais de considérer le Rav Munk comme un ignorant de Torah, has véshalom !


Donc vous vous devez d’interpréter ses dires comme le fait le Rosh dans la Gmara (Nazir 5a).
Le fait qu’il précise que cette guematria a une conséquence ala’hique n’indique pas qu’elle soit à l’origine de cette ala’ha, même si l’on pourrait se tromper par le mot conséquence.

Peut-être que l’auteur se repose sur un autre de ses commentaires où il aurait déjà bien précisé qu’il ne faut pas voir la guematria comme créatrice de lois, je ne sais pas, je n’ai jamais lu ses commentaires sur le Pentateuque, c’est un sérieux handicap depuis que je suis en France car ce commentaire constitue pratiquement les seules lectures du public francophone sur la Thora, si on cite un Rosh (ou autre rishon), il n’existe presque pas dans l’esprit du francophone, seul le Rav Munk fait loi, dès qu’il est cité, le français s’imagine qu’on ne doit pas chercher plus loin, Magister dixit ! c’est Mefourash dans le rav Munk !

Je suis sûr que c’est un très bon livre, de ce que je sais de ce Rav, c’était un grand homme, mais il n’est pas bon de ne jurer que par un seul ouvrage.
Timeo hominem unius libri (-pas dans le sens de Thomas).
Il faut que le public francophone s’habitue à voir plus large.

Je n’écris pas cette remarque pour vous, au contraire, j’ai profité que vous ayez cité un Ramban pour glisser cette remarque sans que mon interlocuteur ne se sente attaqué ou blessé.
Je ne pouvais pas écrire ce que je viens d’écrire à une personne qui ne cite que le Rav Munk, donc maintenant que j’ai l’occasion de dire ce que je pense sans vexer qui que ce soit, j’en ai profité.

Mais je répète que je ne viens pas du tout critiquer l’ouvrage du Rav Munk (que je n’ai pas lu de toute façon!), je sais que c’était un grand Tsadik, j’ai connu ses descendants aux USA, j’ai vu la trace qu’il a laissé en France, et je suis admiratif devant ce grand personnage qui n’a malheureusement pas encore mérité d’être assez connu du monde des yeshivot malgré son grand niveau de Thora.

Un peu comme le très grand Rav Ernest Weill, grand rabbin du Haut-Rhin et fondateur de la Yeshiva de Neudorf , qui n’est pas connu du tout dans le monde de la Thora, alors qu’il s’agît d’un grand Talmid ‘Ha’ham.

Je referme cette parenthèse pour en revenir à nos moutons.

Le Rav Munk –puisque vous savez que c’était un Talmid ‘Ha’ham- savait certainement ce qu’écrivent tous ces mefarshim, et ne considérait pas la guematria comme créatrice de lois.

Le Yaabets écrit dans son Ets Avot (Avot III,18, au bas de la page 33a) :
“Klalo shel davar,guematria vegzeira shava dinan shavé. Shéein adam dan otan meatsmo al menat le’hadesh dvarim asher lo shiaroum avoteinou… rak im lekayem divrei ‘ha’hamim oumassoret raboteinou”.
Il est difficile d’être plus clair, et je ne vois pas quelle différence y aurait-il entre ce que j’ai écris et ce qu’on écrit tous ces 'Ha’hamim.

Voyez aussi le Ibn Ezra sur Bereshit (XIV, 14) que les guematriot ne sont que du drash car on pourrait tout inventer avec des guematriot.

Voyez aussi Ibn Ezra sur Daniel XI, 30

Et sur Ruth (II, 17).
Mon maître le Rav Guedalia Nadel -ze'her tsadik livra'ha- à une fois tenu à montrer ce Ibn Ezra (Ruth II, 17) à son fils (R. Shmouel Nadel) car on y voit le mépris que le Ibn Ezra éprouvait pour ce genre de « 'hidoushim » basés sur des guematriot.

Ce qui n’a pas empêché ce même Ibn Ezra d’user de guematria à l’instar des 'Ha’hamim -uniquement dere’h drash- comme dans son commentaire sur Ze’haria (III, 8).



Je cite :
Citation:

4) Je prends note de votre réponse concernant les personnes visées.
Vous écrivez : « Je vise toute personne qui donne un cours entièrement basé sur des guematriot (et/ou Notrikon, etc…) et se permet d'en tirer des conclusions qui vont à l'encontre de la Ala'ha. »


Prenez-en note, c’est important.

Mais ne croyez pas que je vise quelqu’un en particulier.

Je ne vise que ces gens –pseudo-kabbalistes ou autres illuminés- qui vont décréter tout ce que la calculatrice voudra bien leur indiquer.

Généralement il y a aussi une notion d’argent derrière…

D’ailleurs je pense que l'on peut raisonner selon leurs règles pour prouver le caractère futile et infondé de leur démarche, puisque la guematria impose -selon eux, il s’avère que Kabala vaut en guematria mamona (=argent en araméen, langue du Zohar et des kabbalistes), nous devons donc en déduire que ces kabbalistes à la guematria généreuse, n’ont de kabbale que l’argent que ça leur rapporte.

De deux choses l’une, si leur technique (d’utilisation de la guematria) peut se justifier, alors elle indique qu’ils sont des filous , et si leur technique ne peut pas se justifier, alors nous savons que ce sont des filous.
Bref, dans tous les cas ce sont des filous !

Voyez à ce sujet le livre du Mekoubal Rav Yaacov Hillel « Tamim tiyé ».
Il a été traduit en français sous le titre de « La foi la kabbale et la folie ».


Je cite :
Citation:

Mais qui vous permet d’affirmer (et je me répète !) que l’orateur a tiré des conclusions qui vont à l’encontre de la Halakha ! Si vous en avez la preuve, vous auriez dû le faire savoir !


Faites-moi plaisir, le temps que vous passez à vous répéter, consacrez le plutôt à me (re)lire.

Je vous ai déjà écrit que cette personne (si c’est bien d’elle dont vous parlez) a exprimé un « interdit min athora » sur quelque chose qui d’une part ne l’est pas et d’autre part va à l’encontre du minhag de milliers de tsadikim et les condamne.

Trouvant cela inadmissible, je le lui ai dit et lui ai exposé mes arguments! C’est déjà écrit plus haut, lisez-moi.

Sachez aussi que cette personne, n’étant pas totalement dénuée de bon sens, s’est rangée à mon opinion et a "retiré" son scoop.


Je cite :
Citation:
De plus, vous auriez pu dire la même chose d’une personne donnant des cours de Tanakh, de Mahachava ou même de Halakha ! Personne ne peut se permettre de tirer des conclusions contraires à la Halakha !

Là je ne vous suis plus du tout.
Pourquoi souhaitez-vous subitement que j’énumère une liste plus riche des matières que l’on peut enseigner afin de mettre en garde l’enseignant de ne pas inventer des ala’hot de son cru ?

Souhaitez-vous aussi que je mette en garde les professeurs de mathématiques et de géographie –des fois qu’il leur prendrait l’envie saugrenue d’établir un nouveau Shoul’han Arou’h en plein cours?

J’ai parlé des guematriot car c’est le sujet de la question !

Si la question portait sur un cours de biologie et que l’enseignant se permettait de décréter de nouvelles ala’hot, j’aurais tout autant critiqué.

Donc, oui, bien sûr, je suis d’accord avec vous que même dans un cours de Tana’h on ne doit pas inventer des ala’hot erronées.

Par moment je me demande ce qui vous passe par la tête lorsque vous m’écrivez…


Je cite :
Citation:
5) Concernant le miel, vous avez certainement compris que je ne partageais pas l’opinion de votre contradicteur et ce d’autant plus que ma famille a l’usage, depuis des générations, d’utiliser du miel pour tremper à ROSH HASHANA. Mais je pense qu’il faut accepter qu’il puisse exister des avis différents même s’ils sont minoritaires (voir le Sefer Mo’adim Léssimha Tome 1, p ; 88 ainsi que les références citées).

Et alors ? ces « avis différents » ne proclament pas un interdit min athora de mettre du miel sur une table, donc concernant notre sujet, ils ne sont pas (des avis) différents!

Je cite :
Citation:
Puisque nous parlons de simanim et de guematriya, permettez-moi de citer l’enseignement du Rama dans le Choulhan Aroukh Orah Hayim (siman 583, sa’if 2) :
« Il existe des personnes rigoureuses (ou pointilleuses) qui ne mangent pas de noix car Egoz a la même valeur numérique que Hét … ».
Le Rama rapporte une seconde raison mais puisqu’il cite la raison de la valeur numérique en premier c’est qu’il la considère comme plus importante. Et pourtant dans ce cas, la guematriya est vraiment tirée par les cheveux : d’une part ; parce qu’il faut écrire Hét sans Aleph pour obtenir la même valeur numérique que celle d’Egoz 17 et d’autre part parce que c’est aussi la valeur numérique de Tov.

Du momment qu’on ne crée pas d’interdit min athora, ça reste une coutume, un minhag qui n’est pas contraignant, celui qui veut manger des noix le peut.
Alors tout va bien.

Les « simanim » de Rosh Ashana sont par définition des petits souhaits sympathiques qui peuvent se retrouver par guematria et même par jeu de mots (sheyekartou soneinou), mais c’est précisément pour cela qu’elles ne peuvent avoir le statut de din, et encore moins din min athora !

A part ça sachez qu’ici aussi, la guematria n’a pas été créatrice de ce minhag.
En fait elle ne vient que donner une assise ou plutôt une prise à celui qui n’est pas versé dans la kabbale.

La noix est symbole d’autres choses néfastes comme vous pourrez le voir dans le Sefer ‘Hassidim (§1153) et dans les annotations du rav Margulies (mekor ‘hessed 1) au nom du Zohar (I, 19b) (I, 44b) etc… et le Yalkout sur Mishlei XXII ou Shir Ashirim Raba (VI, 17).

Franchement, entre nous, vous n'étiez pas choqué de penser qu'un jour quelqu'un s'est réveillé et a fait le calcul (inexact) de Egoz= 'het et a décrété qu'il ne faut pas manger de noix?
N'aviez-vous pas supposé qu'il devait y avoir d'autres raisons à cette coutume?

Quant à votre question concernant le fait que Egoz est aussi la valeur numérique de Tov, voyez la note dans Rashi sur Yeshaya (XI, 1) qui y répond.

Si votre texte est manquant comme dans certaines éditions où le passage du Zohar n’est pas cité ad litteram, vous pourrez le trouver dans son intégralité dans le Maarsham sur ora’h ‘haim §583, 1.


Je cite :
Citation:
5b) Je n’ai relevé ces petites erreurs que parce que je sais que vous êtes intransigeant concernant la moindre imperfection dans un écrit.
Pour ma part, je considère que si le contenu du message est clair et compréhensible, l’objectif est parfaitement atteint.
Je reconnais que je fais des fautes de frappe, d’orthographe et de syntaxe. Vous avez bien fait de me le faire remarquer et j’en suis parfaitement conscient.
Toutefois, je n’accepte pas l’erreur « gu I matriyot / gu E matriyot » qui n’en est pas une puisque les 2 formes sont correctes : guematriyot que vous avez utilisée à plusieurs reprises dans vos messages et guimatriyot (v. Larousse Hébreu-Français p. 91)


J’aurais aussi soulevé un passage entre clé et clef ou cuiller et cuillère, le fait que les deux orthographes soient correctes n’amoindrit pas la bizarrerie du changement incessant.

Mais -de grâce- ne sombrons pas dans de tels dikdoukei aniyout, le sujet principal étant déjà prenant.
Moi aussi je fais des fautes de frappe et d’orthographe etc…
J’ai déjà écrit que tant qu’il ne s’agît pas de publier un livre, ça va.

Je cite :
Citation:

Pour terminer, je tiens à vous faire savoir que j’apprécie beaucoup vos réponses


Merci.
Bluxor
Messages: 482
Bonjour
merci pour vos réponses, votre patience et... votre style tout aussi inimitable que le mien. Le votre dans un genre orthodoxe, rangé et ...expansif.
Le mien dans un genre hétérodoxe, brouillonesque et...condensatif.
Bluxor
Messages: 482
Bonjour,
Ceci de Raphy :
Comment vous permettez-vous de considérer cet orateur (ou un autre) comme un ignorant de Torah ou un hurluberlu qui invente des lois qui vont à l’encontre de la Torah ?
Avez-vous assisté à son cours, ou quelqu’un vous a-t-il retransmis le contenu de ses propos ?
Qu'a-t-il dit de contraire à la Torah ?
Puis votre réponse :
Et si l’orateur dont vous parlez est la personne dont je parlais dans la suite de mon message …
relisez moi et vous verrez que je n’ai pas « assisté à son cours », c’est lui qui assistait au mien lorsqu’il bondît pour nous faire partager son invention...
_Il me semble que Raphy fait ici allusion à l'orateur dont parle Lishma, pas à celui qui parlait du miel pendant votre cours. Il redit différemment ce que je disais là plus brièvement : Nul avant vous ne parlait ici de « création de lois »...

Je vise toute personne qui donne un cours entièrement basé sur des guematriot (et/ou Notrikon, etc…)....
celui là est bien cité par Lishma,(J'ai entendu un cours entier fondé sur des guematrioth ) mais pas celui ci :
et se permet d'en tirer des conclusions qui vont à l'encontre de la Ala'ha.
C'est vous qui l'avez introduit et de là certains quiproquos, dans vos échanges avec Raphy.
Raphy :
Mais qui vous permet d’affirmer (et je me répète !) que l’orateur a tiré des conclusions qui vont à l’encontre de la Halakha ! Si vous en avez la preuve, vous auriez dû le faire savoir !
_Là encore Raphy parle de la personne que Lishma a écouté et vous répondez au sujet de celui qui vous a parlé du miel.

Ceci dit pour contribuer à dénouer quelques fils passablement embrouillés (d'autres le demeurent).
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6339
Si telle était l’intention de Raphy, je lui répondrais simplement :

Mais où ai-je dis que je considère l’orateur qu’a entendu Lishma comme un ignorant qui invente des lois qui vont à l’encontre de la Thora ?

Comment pourrais-je parler de cet orateur dont je ne connais pas l’identité, ni moi, ni vous, ni personne sur ce site (en dehors de Lishma).
Et à quoi bon parler de quelqu’un de précis qui n’est pas précisé ?
N'imaginez pas que Raphy soit de ceux qui cherchent absolument la petite bête, non, je pense qu'il est sincère et a dû croire que je parlais de quelqu'un en particulier qui doit être connu -en tous cas, de lui.

Donc, non, je ne pense pas que telle était l’intention de Raphy, d’ailleurs il n’aurait pas écrit :
Citation:
« Avez-vous assisté à son cours, ou quelqu’un vous a-t-il retransmis le contenu de ses propos ? …… si vous en avez la preuve, vous auriez dû le faire savoir ! »

Puisqu’il sait très bien que je ne sais pas de qui il s’agît -si c'est l'orateur de Lishma (;j’aurais du lui faire savoir ? mais comment ? et c’est quoi cette question si je l’ai entendu directement ou si on m’a rapporté ses dires, mais ni l’un ni l’autre ! Je ne parle que d’un cas théorique. C’est gentil de vouloir prendre la défense de quelqu’un qui n’existe pas, mais ce n’est pas la peine).

De plus je lui avais déjà écrit dans ma réponse du 7 octobre que je ne vise PERSONNE en particulier, je me cite :
4) Je ne vous comprends pas.
Je ne vise pas quelqu'un en particulier … Je vise toute personne qui donne un cours entièrement basé sur des guematriot (et/ou Notrikon, etc…) et se permet d'en tirer des conclusions qui vont à l'encontre de la Ala'ha.

Donc si les conclusions de l’orateur dont parle Lishma allaient à l’encontre de la ala’ha, je le considère comme un hurluberlu ignorant de Thora (et même pire).
Mais je ne pourrais pas certifier que c’est bien le cas de cette personne dont je ne connais pas l’identité et n’ai pas entendu ce qu’il disait.

Mais c’est gentil à vous d’essayer de clarifier la situation et la discussion.
Bluxor
Messages: 482
Bonjour cher Rav
au départ il y a bien la question de Lishma et le récit de son expérience, puis la réponse brève de Rav Loria, ensuite la votre.
La question de Lishma réfère un moment précis et singulier.
Dans votre réponse vous élargissez au cas général, tout en étant aussi précis.

Lorsque Raphy intervient ainsi :
« Il aurait peut-être fallu chercher à se renseigner sur le thème de Dracha choisi par l'orateur. »
Il me semble bien qu'il parle de l'orateur qu'a entendu Lishma, sinon de qui d'autre, à ce moment là (04/10) ?
Chercher à se renseigner = ici, questionner Lishma.
Ce que vous dîtes des guématrioth en général et très clair et me semble t il, ici, nul ne l'a contesté pour le moment. Raphy veut (entre autre) dire que rien ne prouve que l'orateur dont parle Lishma fasse partie de ceux qui utilise les guématries (c'est plus court écrit ainsi bien qu'il me faille écrire ceci en plus pour le dire) de manière inappropriée.
Lishma a écrit : « un cours entier fondé sur des guematrioth » mais elle n'a pas dit que de ce cours l'orateur avait déduit quelque « création de lois » que ce soit.
Il n'est donc peut être pas impossible que l'orateur en question se soit contenté de faire un cours tout à fait conforme à ce que vous préconisez (à juste titre), c'est à dire, de la géométrie mnémotechnique (ici géométrie est un peu à guématria ce que papillothe est à parpéraot, c'est à dire périphérique. Comme disait untel, « que nul n'entre ici s'il n'est géomètre »).


« _ Mais je peux ajouter –puisque ça parait vous faire plaisir- que je considère qu’ un cours exclusivement basé sur des guematriot et duquel on tire des enseignements qui vont à l’encontre de la ala’ha, n’est pas conforme à l’esprit de la Thora -selon votre expression.
Mais j’ai peine à croire que vous soyez en désaccord avec moi sur ce point. »

De ce là il me semble nous sommes bien tous d'accord.
Donc, si l'orateur qu'a écouté Lishma n'avait pas tiré des enseignements qui vont à l’encontre de la ala’ha, et si son cours était conforme à l’esprit de la Thora ; bien que exclusivement basé sur des géométries, était il possible de répondre à Lishma ainsi que vous le faites dès le 02/10 « Oui. L'inverse aurait été inquiétant...ce genre de cours n'a rien à voir avec la Thora, ... »...

En résumé vous avez parfaitement raison sur le cas général dont vous parlez mais rien ne permet d'être absolument certain que l'orateur dont parle Lishma soit d'une espèce embrouilleuse à but lucratif, ou autre espèce peu sérieuse, voir nuisible.
Pas absolument ; on peut soupçonner, présupposer, avoir de fortes présomptions, mais à cent pour cent c'est pas sur...on peut pas savoir, manque d'info.
Et si par « combinazione » il se trouve que ce cours était en tous points conforme à ce qui doit être, (bien qu'un peu chargé en chiffres) alors Lishma est peut être tout simplement passé à côté d'un bon cours.

Je pense que ce que voulait dire Raphy c'est que pour pouvoir répondre précisément (au sens de réponse circonstancielle, réponse valable uniquement pour ce cours là) à Lishma, il aurait été préférable d'avoir plus d'info sur le cours qu'elle avait suivi.
De ce point de vu, ni la réponse brève de Rav Loria, ni la votre ne sont tout à fait satisfaisantes, elles l'auraient été si la question de Lisham avait visé le cas général, ce qu'elle fait un peu plus dans sa seconde partie ; la charnière entre les deux parties étant « suis je normale ? »
Une oreille mal intentionnée pourrait penser que si vous parlez du cas général dont vous parlez et de ces gens qui utilisent les cabaliothes à tors et à travers c'est parce que le cas évoqué par Lishma vous a fait pensé à ceux là ; alors que bien évidement il n'en est rien, vu que de ce cas précis nous ne savons que peu de choses si ce n'est qu'il était guématriotesque et pas agréable aux oreilles de Lishma, ce qui ne laisse pas beaucoup de place à une quelconque généralisation, sauf peut être en ayant recours à l'aide de gématrioth.
J'm'entends guère en hébreu mais Lishma ça me fait penser à oreille.
Ceci dit toujours en vu de clarification.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6339
Bien, reprenons à zéro.

1) La personne dont parle Lishma, je ne sais pas qui c'est et ne veux pas le savoir.

2) je pense que Lishma a raison de ne pas apprécier un cours entièrement basé sur des guematriot QUAND BIEN MEME L'ORATEUR NE S'ATTAQUE PAS A LA ALA'HA mais se contente de jongler avec plein de chiffres.
Et ce n'est pas un manque de yirat shamayim de sa part de ne pas apprécier ce genre de cours qui n'a rien à voir avec la Thora -du moins pas plus qu'une chanson (on peut toujours trouver un rapport, mais ce n'est pas ça la Thora, jamais les rishonim, gueonim ou amoraïm n'ont donné de tels cours, même le Baal atourim ne donnait pas de cours de ce genre, aucune yeshiva sur terre ne dispense de cours de ce genre et la totalité des talmidei 'ha'hamim n'apprécient pas ce genre de cours.
Seul l'inculte peut se laisser tromper par le côté "magique" d'un tel cours.
ça ne veut pas dire qu'il est INTERDIT de mentionner une guematria de temps à autre pour asseoir une idée, mais baser un cours exclusivement sur des guematriot, non).

3) ensuite j'ajoute SANS PARLER DE CET ORATEUR INCONNU ET DE SON COURS TOUT AUTANT INCONNU que les hurluberlus qui basent leurs cours sur des guematriot pour aboutir à des conclusions ala'hiques s'écartent de la Thora, vont à l'encontre de la volonté de D... etc... MAIS CA NE CONCERNE PEUT-ETRE PAS NOTRE ORATEUR INCONNU DONT ON NE CONNAIT PAS LA TENEUR DES PROPOS NON PLUS, car il n'a peut-être rien dit du tout qui pourrait toucher à la ala'ha, même si il est évident que Lishma a raison de ne pas apprécier son cours dans la mesure où il était entièrement basé sur des guematriot et n'a donc rien à voir avec l'enseignement traditionnel de la Thora est n'est pas apprécié des rabanim talmidei 'ha'hamim non plus.
Voir à ce sujet le Ibn Ezra que je citais précédemment.

4) conclusion:
-un cours entièrement basé sur des guematriot n'a rien à voir avec la (vraie) Thora.

-un orateur qui se permet d'inventer une loi à partir d'une guematria se trompe grandement et trompe son auditoire et s'écarte de la Thora et va à l'encontre de la volonté de D...

-l'orateur inconnu que vous (au pluriel?) pensiez incriminé alors qu'on ne sait rien de ses dires, ne fait peut-être pas partie du deuxième groupe, en effet il s'est peut-être contenté de débiter des guematriot qui ne portent pas à conséquence du tout au niveau pratique du judaïsme.
Son cours serait alors seulement "inintéressant" au niveau Thora, mais l'est peut-être au niveau arithmétique ou culture , comme peut l'être une chanson.

5) j'espère que ma pensée est à présent claire et je suis tout à fait d'accord avec Raphy que je ne peux pas affirmer que les propos de l'orateur inconnu allaient à l'encontre de la ala'ha dans la mesure où ses propos sont aussi inconnus.
Je le rassure par la même occasion que loin de moi la volonté de dénigrer ce cher orateur inconnu en décrétant d'office qu'il s'est prononcé contre la ala'ha, je ne voulais que parler d'une généralité (après avoir parlé de son cas selon la définition de Lishma) et ça ne concernait que les concernés.
Veuillez donc agréer mes plus plates (Platon le géomètre?) excuses si mes propos pouvaient être mal interprétés à l'encontre de l'orateur inconnu aux propos inconnus.

[PS: Si vous pouviez aussi les lui transmettre, cela me soulagerait ! ;-) ]
Bluxor
Messages: 482
Bonjour
voilà qui est bien éclairci.
C'est bien ce que vous disiez là :
Mais je peux ajouter –puisque ça parait vous faire plaisir- que je considère qu’ un cours exclusivement basé sur des guematriot et duquel on tire des enseignements qui vont à l’encontre de la ala’ha, n’est pas conforme à l’esprit de la Thora -selon votre expression.
Mais cette partie là (et duquel on tire des enseignements qui vont à l’encontre de la ala’ha) n'était donc pas nécessaire bien que légitime.
Enfin désormais l'affaire est pliée.

Il y aurait bien encore quelques précisions à chercher quand à ma question concernant l'usage de signes identiques pour chiffres et lettres (autre qu'affaire de référent relatif, ou système mnémotechnique) , mais je ne veux pas abuser de votre temps.
Je vais relire vos réponses, quelques explications m'ont probablement échappé.
Mill
Messages: 52
Shalom !

À propos de la durée du naziréat :

Dans le Kol Hatorah de Rav Munk, page 52, il est pourtant précisé que c'est l'un des rares cas où un signe numérique a des conséquences halakhiques.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6339
Je ne saisis pas exactement ce que vous voulez dire.
A moins que vous n'ayez pas lu tout ce qui précède.

relisez ce que j'écrivais plus haut:

Citation:



Citation:
Je sais bien que plusieurs mefarchim expliquent qu’il s’agit d’une asmakhta, mais je ne permettrai jamais de considérer le Rav Munk comme un ignorant de Torah, has véshalom !



Donc vous vous devez d’interpréter ses dires comme le fait le Rosh dans la Gmara (Nazir 5a) .
Le fait qu’il précise que cette guematria a une conséquence ala’hique n’indique pas qu’elle soit à l’origine de cette ala’ha, même si l’on pourrait se tromper par le mot conséquence .

Peut-être que l’auteur se repose sur un autre de ses commentaires où il aurait déjà bien précisé qu’il ne faut pas voir la guematria comme créatrice de lois, je ne sais pas, je n’ai jamais lu ses commentaires sur le Pentateuque , c’est un sérieux handicap depuis que je suis en France car ce commentaire constitue pratiquement les seules lectures du public francophone sur la Thora , si on cite un Rosh (ou autre rishon ), il n’existe presque pas dans l’esprit du francophone, seul le Rav Munk fait loi, dès qu’il est cité, le français s’imagine qu’on ne doit pas chercher plus loin, Magister dixit ! c’est Mefourash dans le rav Munk !

Je suis sûr que c’est un très bon livre, de ce que je sais de ce Rav , c’était un grand homme, mais il n’est pas bon de ne jurer que par un seul ouvrage.
Timeo hominem unius libri (-pas dans le sens de Thomas).
Il faut que le public francophone s’habitue à voir plus large.


C'est en effet un des rares cas où la guematria va être liée à une ala'ha, mais son intention n'était peut-être pas de dire que cette guematria qui "a des conséquences" sur la ala'ha, en est l'origine.
Il voulait certainement dire que cette guematria "porte" sur une ala'ha.
Mais il est vrai que le mot "conséquence" ne semble pas le plus approprié.

Mais je préfère (toujours) accorder au Rav Munk la connaissance des rishonim qui expliquent cette souguia comme je les citais plus haut.
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