Citation:
Il est dit כל מאי דעביד רחמנא לטב עביד. Toute situation que nous vivons est pour notre bien. Et avec les mots du בית הלוי : וכל מה שיעשה ה יקבל האדם בשמחה ויבטח כי בודאי עשה כל לטובתו
Mais est ce que cela s’applique aussi à une situation qui découle d’un choix personel ?
Quand il s’agit d’éléments purement matériel, alors j’entends que même si nous avons l’illusion de choisir, c’est déjà prédéterminé comme il est dis הכל מן השמים חוץ מיראת שמים.
Mais quand nous avons fais un choix qui met en jeu notre be'hira, un choix de irat chamaym , un choix faisant intervenir du spirituel, est que sur la situation qui en découle on peux dire כל מאי דעביד רחמנא לטב עביד, vu que c’est nous, avec notre béhira qui avons choisi ou bien ce principe ne s’applique que sur les éléments qui ne dépendent pas directement de nos volontés et de nos choix .
(Exemple: choix si koulo torah ou travail, choix de type de métiers, choix de conjoints, etc découlera de ce genre de choix une situation se prolongeant sur un certains temps, [je parle d’une situation qui ne comporte rien de assour], puis je me dire ...כל מאי דעביד רחמנא alors que ce sont MES propres choix).
2- On pourrait meme demander, si j’ai fais une avera, et que de cette avera découle une situation (forcément vu que même apres une avera, je continue de vivre) sur cette situation que je vis maintenant ,fruit d’une avera, s'applique-t-il aussi כל מאי דעביד...
Exemple (extreme) une femme à trompé son mari et à eu un enfant mamzer, sur cette metsiout que son enfant est mamzer maintenant pourra-t-elle s’exprimer après coup (apres avoir fais techouva) גם זו לטובה?
Lorsqu’on dit « דעביד רחמנא » on dit clairement que cela ne se rapporte qu’à ce qu’a fait D.ieu.
Or, comme nous savons que la Be’hira permet à l’homme de choisir, on ne pourra pas appliquer le « לטב עביד » sur ce qui relève
totalement du choix de l’homme.
Je précise «
totalement » car, souvent, la situation qui découle du choix humain peut prendre plusieurs formes. Et cette partie-là relève de D.ieu.
Mais si l’on parle d’une situation entièrement impliquée par le choix de l’homme, elle n’est pas qualifiable de « דעביד רחמנא ».
Par exemple : un homme décide de s’amputer, de se couper une oreille. C’est péché mais c’est son choix et le libre arbitre lui donne la possibilité de choisir ce qu’il veut.
Maintenant qu’il lui manque une oreille, il semble difficile d’appliquer le « לטב עביד » et dire que c’est pour son bien.
Par contre, si sa Be’hira n’était pas vraiment au rendez-vous, s’il était ivre lorsqu’il a fait ce choix, ou si un vent de folie s’est emparé de lui et dans un esprit juvénile il tenait à impressionner ses amis et son équipe ou a faire une blague
(/vanne/gag -à lire en prononciation ashkenaze) à vingt centimes, dans ce cas on peut imaginer une volonté divine.
