Si j’en crois l’auteur du site : [http://dikdouk.free.fr/] : « Le site francophone de grammaire de l'hébreu biblique » (que vous pourrez interroger à l’adresse : [
[email protected]]), il n’existe pas en la matière de règle précise.
L’auteur cite, entre autres exemples, le nom de Guerchon donné au fils de Lévi : Le 
rèch est ponctué d’un 
cheva, lequel suit une voyelle longue, non accentuée. Il est donc « mobile », et le mot devrait se prononcer : « 
Gué-ré-chon ».
En ce qui concerne le mot de 
Bamidbar 1, 18 sur lequel porte votre question, le grand-rabbin Lazare Wogue considère, dans
 Le Pentateuque ou Les cinq livres de Moïse – Tome IV – Nombres – page 8, que le 
daguèch de 
wa-yithyaldou est « supprimé par euphonie, mais compensé par le 
métheg ».
Il semblerait par conséquent que l’on doive prononcer : 
wa-yithyalédou.
Le 
Min‘hath chaï (
ad loc.) cite cependant un grammairien nommé 
Makhloul selon lequel le 
cheva sous le 
lamed serait 
rafa (« faible »).