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Origine du mot Massekhet

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modo
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Bonjour Cher Rav

D'où vient le mot מסכת quelle est sa signification ?

Je me posais cette question en pensant que l'on ne fait de Siyoum que sur une מסכת et non un père ou un livre du תנ"ך .
Rav Binyamin Wattenberg
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Citation:
D'où vient le mot מסכת quelle est sa signification ?


R. Nathan de Rome écrit dans son Arouk (sv. Massekhta) que Massekhet veut dire Shmoua, c-à-d un « enseignement entendu », comme dans שמעתא qui signifie un enseignement, une souguia.

Et il ajoute qu’on retrouve la racine de מסכת dans le verset (Dvarim 27,9) Hasket Oushma Israel. הסכת ושמע ישראל.

C’est un peu étrange car dans ce verset, ce n’est pas le mot הסכת qui signifie « écouter », c’est le mot ושמע.
Tandis que הסכת veut plutôt dire de se taire, de faire silence.
De plus, le Tav dans הסכת fait partie de la racine, ce qui n’est pas le cas dans מסכת.

Plusieurs sources semblent indiquer que מסכת veuille dire « une pièce de tissu », un Arig en hébreu, où des fils de chaîne et de trame sont entremêlés.
On voit ça dans Shimshon (Shoftim 16,13 et 16,14) (Massakhet), et le Targoum sur place rend אכסנא דמשתיתא, voir Radak (ad loc) qu’il s’agit de tresser (ses cheveux).

Le Rashi sur place traduit אורטר"א Ourtère, mais deux anciens manuscrits (indiqués par Moché Catane -alias Paul Klein- dans Otsar Haleazim §3306) portent אורדי"ר qu'il (Moché Catane) retranscrit Ordir.
J’aurais lu Ourdir (=réunir et tendre les fils de chaîne en nappe pour le tissage), et cela correspond à ce qu’écrit Rashi dans Shabbat (73a) sur « Hamessekh » (parmi les 39 travaux).

Voir aussi le Metsoudat Tsion (Shoftim 16,13) en ce sens, la Mishna Negaïm (XI,9) ainsi que le Tiféret Israel (Negaïm XI,9,§75), la Mishna Shabbat (VII,2) « hamessekh » et Rashi Shabbat (73a), et Bartenora (Shabbat VII,2) et Tiféret Israel (ad loc §17).

Le Tosfot Yom Tov (Pti’ha du Seder Zraïm) écrit que Massekhet est Milashon (Mishlei 9,2) מסכה יינה Maskha Yeyna, qui signifie mélanger son vin, car chaque Massekhet comporte un mélange de Dinim et sujets différents.

Il indique que le Sefer ‘Hassidim (§928) l’explique autrement, en disant que c’est une idée de Ariga, de tissage/tricotage, comme on l’a expliqué à partir du verset de Shoftim (16,13).
L’idée étant, selon le Sefer ‘Hassidim, que tous les Dinim liés à un sujet se retrouvent tissés ensemble dans une massekhet (c’est un peu à l’opposé du Tosfot Yom Tov qui met plutôt l’accent sur le fait que les sujets sont éparpillés).

Le Tosfot Yom Tov explique que selon le Sefer ‘Hassidim il faut lire « Massekhet », alors que selon lui (Tosfot Yom Tov) il faut lire Messekhet. (Mais ça se discute).

On peut encore expliquer autrement.
Le Shoshanim Ledavid indique le Leket Hakema’h pour qui Massekhet est Milashon Massakh, un voile, un rideau qui est devant l’entrée, car la Torah Shebeal Pé est l’entrée à la Torah Shebikhtav (qui ne peut pas être comprise convenablement sans elle).

Lui-même propose encore une explication Milashon Kissouy, car la Mishna est « recouverte » et cachée et ne peut être comprise sans la Gmara…

Voyez encore dans Brit Olam et le Mekor ‘Hessed (§928) pour d’autres explications possibles, dont le Beit Yehouda qui l’explique à partir de Yeshaya (28,20) Hamassekha Tsara, la « couverture » est trop étroite, c-à-d que Massekhet est un Lashon de couverture, de drap, car la Mishna vient tout expliquer et c’est Parous Kesimla (comme un linge étendu et aplani) (ce qui est donc un peu à l’opposé du Shoshanim Ledavid pour qui Massekhet signifie l’inverse, qu’on ne peut pas comprendre la Mishna, qu’il faut voir la Gmara).

Il semble plus probable d’expliquer le terme Massekhet comme dit plus haut, Milashon « tissage », Massekhet signifiant donc un tissu, une étoffe, etc.

Ce lien (entre un tissu et un livre) peut nous paraitre étrange, mais il se retrouve dans différentes langues.
Nous l’avons en français où l’on parle d’un « texte », qui vient du latin textus, qui signifie littéralement « tissé » (texere = tisser), que l’on retrouve dans « textile » (textilis).
Donc textile et texte, c’est tissu et livre.

Car dans le livre sont entremêlées des lettres, des caractères et des mots, qui donnent un texte.

D’après cette explication, la « Ma’hloket » entre le Tosfot Yom Tov et le Sefer ‘Hassidim n’en est pas vraiment une, car les deux termes sont réellement liés, le mélange du vin et le mélange de la chaîne avec la trame, sont des notions de mélange et union de différents éléments ensemble.

Quant à ce que vous écrivez :

Citation:
Je me posais cette question en pensant que l'on ne fait de Siyoum que sur une מסכת et non un père ou un livre du תנ"ך .

Ce n’est pas forcément lié (et ce n’est pas chose évidente non plus -soit dit au passage).
modo
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Extraordinaire Rav !! Quels éclaircissements Merci encore !
etane
Messages: 17
Rav Binyamin Wattenberg a écrit:
C’est un peu étrange car dans ce verset, ce n’est pas le mot הסכת qui signifie « écouter », c’est le mot ושמע.
Tandis que הסכת veut plutôt dire de se taire, de faire silence.
De plus, le Tav dans הסכת fait partie de la racine, ce qui n’est pas le cas dans מסכת.

Avec votre respect, il semblerait que Rashi et le Targum Onkelos traduisent HASKET par Tendre L'OREILLE.
Quand a la racine de MASSEHET,
selon le Tosfot Yom Tov ce serait MaSoH
selon le Arouh ce serait SaKoT
et selon le Chochanim Ledavid et le Leket Hakemah ce serait SaKoH.
Rav Binyamin Wattenberg
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A Modo :

Citation:
Extraordinaire Rav !! Quels éclaircissements Merci encore !

De rien, avec plaisir.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 7090
A Etane :

Citation:
Avec votre respect, il semblerait que tashi et le Targum Onkelos traduisent HASKET par Tendre L'OREILLE.


Vous avez parfaitement raison, je me suis focalisé sur une des explications du sens de ce mot, mais il est vrai que le Targoum rend ce mot par Atseit (אצית).

Le Sforno dira que הסכת signifie צייר במחשבתך , le Em Lamikra dit que c’est comme « Shtok » (tais-toi), le Ibn Ezra écrit que le mot הסכת est à interpréter selon le contexte de ce passouk car c’est la seule fois qu’il apparait dans le Tanakh (פירושו לפי מקומו כי אין ריע לו).

L’explication du Em Lamikra se retrouve aussi en arabe où « Asket » (אסכת) veut plutôt dire « tais-toi », et est lié à l’hébreu השקט.

La Gmara Brakhot (63b) explique elle aussi le mot הסכת comme s’il fallait le scinder et lire הס puis כת ; Tais-toi et ensuite approfondi, הס signifiant tais-toi (cf. Rashi ad loc et Rashi Bamidbar 13,30) , comme dans le Passouk dans Shoftim (3,19) et bien que le Targoum Yonathan le traduise autrement, voyez Rashi (ad loc) qui cite le Targoum et insiste pour dire que הס veut tout de même dire « Shtok » (se taire).
[Voir cependant Amos (6,10) et Targoum Yonathan et Rashi ad loc. Mais là-bas aussi Rashi pense qu’en réalité c’est un Lashon de Shtika même s’il ne le rappelle pas, il l’indique clairement à propos de ce Passouk dans son commentaire sur Bamidbar (13,30).]

[J’indique au passage que le Torah Tmima (Dvarim 27,9, §9) n’a pas compris comment le mot הס (voulant dire tais-toi) devait s’insérer dans cette interprétation de Brakhot (63b), pourtant Rashi (ad loc) l’explique.]

C’est aussi la traduction des Septante, telle qu’indiquée par Rav Aryeh Kaplan (The Living Torah, Dvarim 27,9).
Je suis étonné que le Em Lamikra (Rav Elie Benamozegh) n’ait mentionné aucune de ces sources pour asseoir son interprétation et n’ait trouvé que Rabbi Yehouda ibn Kouraysh dans sa RissalaLettre à la communauté de Fès ») pour le soutenir.


Mais vous avez raison, le Targoum dit bien que c’est une notion proche de ושמע, écouter/entendre, être attentif (אצית). Le Haktav Vehakabala mentionne le Targoum et souligne que c’est la seule occurrence ayant ce sens (אין לו ריע במקרא), la racine serait סכה (avec le ה qui se transforme en ת en araméen) qui veut en réalité plutôt dire regard הבטה. Voyez les exemples qu’il donne.

Il rapporte aussi le Targoum de ויהס כלב (Bamidbar 13,30), qui donne aussi ואצית.
Mais on a du mal à y retrouver une racine trilitère commune (surtout pour le Aroukh qui retrouve la racine de מסכת).


Citation:
Quand a la racine de MASSEHET,
selon le Tosfot Yom Tov ce serait MaSoH
selon le Arouh ce serait SaKoT
et selon le Chochanim Ledavid et le Leket Hakemah ce serait SaKoH


Ok, je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi vous précisez cela, je suppose donc que ce n’est pas une question, vous venez juste indiquer, selon les explications citées plus haut, comment chacun a compris la racine.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 7090
Et enfin, un dernier message pour aujourd’hui sur ce fil.

Plus haut j’ai écrit :

« Il semble plus probable d’expliquer le terme Massekhet comme dit plus haut, Milashon « tissage », Massekhet signifiant donc un tissu, une étoffe, etc.
Ce lien (entre un tissu et un livre) peut nous paraitre étrange, mais il se retrouve dans différentes langues.
Nous l’avons en français où l’on parle d’un « texte », qui vient du latin textus, qui signifie littéralement « tissé » (texere = tisser), que l’on retrouve dans « textile » (textilis).
Donc textile et texte, c’est tissu et livre.
Car dans le livre sont entremêlées des lettres, des caractères et des mots, qui donnent un texte.
»

J’ai retrouvé cette idée ainsi que le parallèle avec le latin dans le livre de M. Mielziner « Introduction to the Talmud » (1902, puis 3ème édition N.Y. 1925, p.7, note 2), que je cite :

« The word מסכת or מסכתא is probably derived from נסך to weave, and means then a web, just as in Latin textus from texere, means a web, and then a composition of words and sentences ».
etane
Messages: 17
Rav Binyamin Wattenberg a écrit:
Le Shoshanim Ledavid indique le Leket Hakema’h pour qui Massekhet est Milashon Massakh, un voile, un rideau qui est devant l’entrée, car la Torah Shebeal Pé est l’entrée à la Torah Shebikhtav (qui ne peut pas être comprise convenablement sans elle).

Bonjour Rav

J'ai cherché dans le leket HaKemach-même, et c'est assez étrange. Je ne peux pas dire que j'ai tout compris (il y a un mot que je n'arrive pas à lire et d'autres choses que je ne comprends pas), mais il me semble que l'idée du Leket HaKemach est différente de l'interprétation de Rav David Pardo. Il me semble que selon le Leket HaKemach, Massehet et un RIDEAU DE PROTECTION.

Merci beaucoup.
etane
Messages: 17
Bonjour Rav
Plus haut vous écrivez une explication au terme Massehet au nom de Rabbi Natan de Rome.J’ai fais des recherches et en réalité, c’est une explication de (Rabbi) Benjamin Moussafia.
Au passage, peut on se fier a ses explications ? J’ai lu quelque part qu ́il était holek sur les hazal.
Merci chabat chalom
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 7090
A Etane1 :

Citation:
J'ai cherché dans le leket HaKemach-même, et c'est assez étrange. Je ne peux pas dire que j'ai tout compris (il y a un mot que je n'arrive pas à lire et d'autres choses que je ne comprends pas), mais il me semble que l'idée du Leket HaKemach est différente de l'interprétation de Rav David Pardo. Il me semble que selon le Leket HaKemach, Massehet et un RIDEAU DE PROTECTION.

Je crois comprendre de ce que vous écrivez que vous dites ne pas avoir parfaitement compris le Leket Hakéma’h mais suffisamment pour dire que le rav Pardo (=Shoshanim Ledavid I, daf 1a) qui le cite l’aurait mal compris, c’est ça ?
Pour Rav Pardo c’est un rideau devant l’entrée comme devant l’entrée d’une porte, alors que pour le Léket Hakéma’h ça serait un rideau de protection.

J’ai cherché dans le Léket Hakéma’h (c’est daf 1c), il écrit certes le terme de Hagana (protection) mais seulement après avoir écrit plus ou moins les mots que le Rav Pardo cite en son nom, il parle d’un rideau devant la porte d’entrée.

Il en résulte qu’il n’y pas forcément une ma’hloket entre ces deux auteurs, on comprend aisément que le terme de protection ici utilisé ne signifie pas un blindage, c’est un simple rideau devant la porte, « en protection » c-à-d en « mise en garde ».
Un rideau n’empêche pas d’entrer, si ce n’est une personne sage qui comprend que ce rideau constitue une sorte de mise en garde.

Bref, je n’y verrais pas vraiment une divergence profonde.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 7090
A Etane2 :

Citation:
Plus haut vous écrivez une explication au terme Massehet au nom de Rabbi Natan de Rome.J’ai fais des recherches et en réalité, c’est une explication de (Rabbi) Benjamin Moussafia.

Où avez-vous fait de telles recherches ?
Pour ce qui me concerne, dans mon Aroukh, c’est rapporté par le Aroukh, pas par le Moussaf Héaroukh (de R. B. Moussafia).
Auriez-vous une autre version ?
Quelqu’un vous aurait dit que ce passage serait injustement attribué au Aroukh ?
Il est vrai que certains soutiennent que des passages du Moussaf Héaroukh se seraient parfois glissés dans le texte du Aroukh sans indication, mais qu’est-ce qui vous fait dire que c’est ici le cas ? Quelles sont vos sources ?

Prenez un Aroukh et constatez par vous-même que ce n’est pas un ajout du Moussaf Héaroukh, mais bien les mots du Aroukh lui-même.


Citation:
Au passage, peut on se fier a ses explications ? J’ai lu quelque part qu ́il était holek sur les hazal.


R. Binyamin Moussafia était un médecin du XVIIème siècle. Il a été le médecin du roi du Danemark Christian IV.
Certes, il a soutenu Shabtaï Tsvi, mais de grands Rabanim aussi l’ont fait au départ.

Il écrit dans sa préface que les rédacteurs du Shas (Ravina et rav Ashi) ne connaissaient pas (assez) le grec et le latin puisqu’ils vivaient dans des pays où ces langues n’étaient pas utilisées quotidiennement, c’est pourquoi ils se sont trompés sur l’interprétation de certains mots provenant de ces langues que l’on trouve dans la Mishna (רב אשי ורבינא והם לא ידעו ולא יבינו קול המונה של רומי ולשון מדברת גדולות בני היונים למען התרחקם מעל גבולם).

Cette phrase en a dérangé plus d’un.

Il me semble que les deux camps ont tort ; Ceux qui s’imaginent que tous les Amoraïm parlaient forcément le latin à la perfection se trompent, mais reprocher aux maîtres du Talmud des traductions erronées de ces termes étrangers n’est pas très sérieux non plus, car souvent les Amoraïm choisissaient délibérément d’utiliser un terme étranger comme un Notrikon d’une locution hébraïque ou araméenne à des fins mnémoniques, ils n’avaient pas la prétention d’en donner l’étymologie ni la traduction.
Voyez ce que j’ai écrit dans mes notes sur le Safa Leneemanim (éd. Varsovie 2021, p.314-316) à ce propos.

Le fait que le ‘Hida ne mentionne pas ce Rabbi Binyamin Moussafia dans son Shem Hagdolim ne devrait pas constituer une preuve catégorique, néanmoins ce qu’il écrit à son sujet dans Kissé Ra’hamim (Sofrim 1,4 Tosfot) semble plus pertinent comme preuve (tout en soulignant que le passage incriminé contre lequel le ‘Hida s’insurge se retrouve cité par d’autres auteurs qui ne semblent pas s’en offusquer de la même manière).

Il arrive à d’autres auteurs de critiquer le Moussaf Héaroukh, comme le Séder hadorot (II, daf 57d) [par inattention il écrit בעל הערוך מוסף au lieu de בעל מוסף הערוך], mais ça ne signifie pas un rejet total de l’auteur.

Si l’on cherche une critique acerbe sur R. B. Moussafia, c’est chez Rabbi Yaakov Sasportas qu’on la trouvera, dans son Shout Ohel Yaakov (§66) (daf 71c sv. Vekhen). Voici ses mots :
"הוגד לי כי בבית המדרש נמצא שם הרופא כמוה"רר בנימין מוספיא ובילבל את הכל ומילא בית המדרש בקיעים ורסיסים כאשר זה דרכו ובמשניות חסרי פשט וגירסאו' משובשות הטה את לבבם בדברים אשר כל שומעם ימלא שחוק פיו ועל כל דבר ודבר היה צריך להראותו טעותו החכם כמהור"ר משה די אגילאר ואף על מחיצת המים אם היא מחיצה ומה הוא דבר הנחשב בים לכרמלית ומה הוא למחיצה לא היה יודע עד שהוצרכתי להראותו בפירוש דעומק עשרה חשיב מחיצה ושטח המים חשיב כרמלית ולאיש אשר קצרה ידיעתו בספרי הפוסקים וכלו מלא קטטות ורוכב על כנפי רוח ולא יחשוב הפוסקים לכלום מי יחוש לדבריו ומהתליו כחוכא ואטלולא"

Il souligne que ce n’est pas un Talmid ‘Hakham, qu’il n’y connait pas grand-chose dans les Poskim, souligne sa vanité et ajoute au passage qu’il se dispute avec beaucoup de monde.

Malgré tout, cela n’indique pas qu’il faille boycotter ce sefer, d’ailleurs plusieurs Poskim le citent et s’appuient sur ses écrits. Il suffit d’être conscient qu’il ne s’agit pas d’un Talmid ‘Hakham de premier plan, mais d’un linguiste qui peut souvent nous donner de bonnes pistes.
On lui fait confiance pour sa connaissance du grec et du latin, mais pas pour sa compréhension du Shas, voilà tout.

On pourrait en dire autant d’Alexander Kohut (l’auteur du Aroukh Hashalem) et d’autres dont les ouvrages sont utilisés par le monde de la Torah sans pour autant leur vouer une confiance aveugle.
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