Citation:
Merci
Effectivement l'existence de ce fil m'avait échappé et j'ai rattrapé sa lecture.
Mais je réitère mes deux questions sur cette souguia: dans cette souguia, recherche-t-on selon vous une définition essentielle de "la vie", ou seulement un test technique pour la déterminer?
Dans la gmara, cela apparait comme un test et non comme une définition de ce qu’est la vie, mais concernant notre sujet, les deux se rejoignent, car ce qui nous importe est de savoir s’il s’agit encore d’une vie et le critère donné, même s’il n’est que «
siman » et non «
siba », nous servira de référence pour la
siba aussi par rapport à ce safek (définir s’il est vivant ou non).
Bien entendu, ça se discute, et vous savez probablement déjà que l’unanimité fait défaut à de nombreux niveaux dans cette Souguia.
Citation:
Et, indépendamment de la question du critère cardiaque (Rav Wozner, Min'hat Its'hak, Tsits Eliézer) ou respiratoire (Rav Moshe Feinstein, Rav Ovadia, rabbinat israélien), dans quelle mesure peut-on considérer qu'un être humain est vivant si la totalité des fonctions cognitives, intellectuelles est morte (par exemple un individu anencéphale, mais disons que le tronc cérébral, lui, fonctionne et que l'individu respire) et qu'il ne reste qu'une coquille sans "rouah memalela"?
Généralement, dans le cas d’une anencéphalie
(à moins qu’elle ne soit que partielle), ses heures sont comptées dès la naissance, il aurait un statut de Treifa d’emblée, s’il n’est pas mort-né. Mais peu importe la définition médicale, agénésie isolée du cervelet ou autre, parlons d’un cas où la personne ne peut que respirer etc. mais reste sans aucune conscience, ce que vous appelez «
une coquille sans roua’h memalela ».
Cette personne garde le statut d’être humain vivant. Son handicap ne change pas son statut.