Il est permis autant aux aschkénazes qu'aux sépharades d'écouter de la musique à Lag Baomer à partir de la tombée de la nuit.
Explications :
Il est vrai que le Choul'han Arou'h (סי' תצג ס"ב) interdit de se couper les cheveux à Lag Baomer (sauf s'il tombe un vendredi comme cette année) ainsi que de se marier à Lag Baomer. Aussi la coutume de se réjouir à Lag Baomer n'est rapportée que dans le Rama (שם) et pas dans le Choul'han Arou'h.
Cependant, le Cha'ar Hakavanot (דרושי הפסח אות יב) rapporte que Rabbi Chimon Bar Yo'haï s'est révélé au Ari zal en rêve pour lui dire que Lag Baomer est pour lui un jour de joie et qu'il faut s'y réjouir.
Il semble que de là découle la coutume au sein des sépharades d'écouter de la musique et de se réjouir à Lag Baomer (le soir et le jour) en l'honneur de la Hiloula de Rabbi Chimon Bar Yo'haï.
De fait, l'interdit d'écouter de la musique est levé à Lag Baomer et cette permission ne s'applique pas uniquement aux cantiques chantés en l'honneur de Rabbi Chimon Bar Yo'haï.
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