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Comment comprendre la Shoah ?

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Ianivitch
Messages: 14
Bonjour Rav Binyamin Wattenberg

J'aimerais connaître votre regard sur l'holocauste. J'ai entendu des personnes qui regardent cet événement comme une "Kouchia" sur l'existence de D.
Je pense qu'un croyant peut voir cette événement comme l'accomplissement des menaces écrite dans la Tora.
Comme vous l'avez dit, il y a une mitsva ou du moins une "cohérence" (j'ai essayé de traduire ענין) à voir la main de D. dans l'Histoire.
Je souhaite donc faire appel à vos connaissances de nos textes et à votre savoir historique pour nous donner un מהלך sur la Shoah.
Ou peut-être restez-vous aussi en kouchia ?

Merci.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6685
Citation:
J'aimerais connaître votre regard sur l'holocauste. J'ai entendu des personnes qui regardent cet événement comme une "Kouchia" sur l'existence de D.
Je pense qu'un croyant peut voir cet événement comme l'accomplissement des menaces écrite dans la Tora.
Comme vous l'avez dit, il y a une mitsva, ou du moins une "cohérence" (j'ai essayé de traduire ענין) à voir la main de D. dans l'Histoire.
Je souhaite donc faire appel à vos connaissances de nos textes et à votre savoir historique pour nous donner un מהלך sur la Shoah.
Ou peut-être restez-vous aussi en kouchia ?


C’est une question complexe et surtout difficile.

Le juif croyant, qui a lu la Torah, notamment les deux passages sur les Klalot, pourra en effet affirmer que tout ce qui s’est passé durant la Shoah avait déjà été consigné en menace envers les juifs qui ne respecteraient pas les Mitsvot (car tout est inclus dans Dvarim XXVIII, 61 : גם כל חולי וכל מכה אשר לא כתוב בספר התורה הזאת ).

Et il est vrai que la pratique des Mitsvot avait connu, en Europe, une chute vertigineuse et s’accentuant depuis plusieurs décennies, la Haskala avait porté un coup fatal à la spiritualité de nombreuses Kehilot.

Cependant, il reste difficile de dire de manière si simple: « vous étiez prévenus », l’horreur et les atrocités de cette période restent une réalité effroyable.

Doit-elle nous conduire à avoir des doutes sur l’existence de D.ieu ? non, je ne le pense pas ; la réalité de Son existence est une chose (sans laquelle, un observateur du monde resterait avec beaucoup plus de difficultés à le comprendre), la difficulté d’admettre qu’Il puisse « autoriser » de telles atrocités en est une autre.

C-à-d qu’il reste, certes, une question (/Koushia) sur ce qui s’est passé, mais la présence de cette Koushia n’est pas en mesure de créer un doute sur l’existence de D.ieu.

Il est une règle qu’il nous faut savoir et accepter : le libre arbitre est donné à tous les humains et ils peuvent agir et interagir sans que D.ieu ne s’en mêle.

D.ieu PEUT s’en mêler s’Il le juge opportun, mais Il ne le fait pas systématiquement (et même rarement).
C’est la règle de base de ce monde, sans laquelle la vie ne servirait à rien et n’aurait plus de sens.

À partir de là, si Monsieur X décide de tuer Monsieur Y, il se peut qu’il y parvienne même si Y est un gentil bonhomme qui ne mériterait pas de mourir.

(Et encore une fois, D.ieu peut s’interposer, mais il ne le fera pas systématiquement etc.)

Ce qui est choquant, c’est lorsque le libre arbitre d’une personne est dangereux au point de mettre 50 millions de personnes en danger de mort et que D.ieu le laisse faire là aussi, en vertu du sacro-saint libre arbitre.
Il devrait y avoir des limites, des situations où D.ieu déroge à la règle voulant préserver le libre arbitre et décide d’éliminer un danger public.

Je pense que C’EST LE CAS et que D.ieu nous évite et nous a évité -sans qu’on ne puisse en prendre conscience- des tas d’ennuis, en mettant hors d’état de nuire des centaines de fous furieux du type d’Hitler et Staline et Cie avant qu’ils n’arrivent à mettre en application leurs desseins destructeurs.

Cependant, quelques fois, Il les a laissé faire et c’est ça qui est difficile à comprendre ; pourquoi ? Il semblerait qu’il y ait un projet divin dont on n’ait pas forcément le plan ni les étapes.
Force nous est d’admettre que des choses nous dépassent, mais cette incompréhension ne nous mène pas vers une remise en cause de l’existence de D.ieu, car celle-ci ne reposait pas sur les bienfaits dont Il nous aurait gratifié jusque-là.

La notion de punition (en mode cataclysme) existe dans la Torah, dans les Klalot de Be’houkotaï et Ki Tavo surtout, mais on en mentionne aussi l’idée quotidiennement (et même deux fois par jour) dans le second paragraphe du Shema.
Donc notre croyance en D.ieu incluait cette possibilité.

Ce qui pousse à croire en D.ieu demeure inchangé ; comment mettre sur le dos du hasard ces milliards de créatures exceptionnellement complexes, cet équilibre extraordinaire du monde, cette nature époustouflante de sagesse ?

Il reste beaucoup plus « simple » de croire en D.ieu et d’admettre que nous ne pouvons pas toujours tout y comprendre, qu’Il peut avoir des plans qui nous échappent.
Mais bien entendu, celui qui cherche à se détacher de la croyance en D.ieu, celui qui veut justifier son abandon de (ou son relâchement dans) la pratique des Mitsvot, préfèrera voir en la Shoah un obstacle à la croyance en D.ieu.

C’est ce qu’avait dit le Brisker Rov au sujet de ces personnes avec un jeu de mots : « ils disent qu’après la Shoah ils ont des Koushiot, mais c’est plutôt des Teiroutsim qu’ils ont trouvés ».

Celui qui croit en D.ieu et qui veut croire en D.ieu, n’aura pas de Koushiot (de cette catégorie) en raison de la Shoah, même s’il y a des choses qu’il ne comprend pas, cette incompréhension ne le mènera pas vers une « koushia sur l’existence de D.ieu ».

Un peu comme un homme qui n’a jamais rencontré son père, quels que soient les éléments étonnants et incompréhensibles qui peuvent se présenter à lui, ils ne remettront pas en question l’existence même d’un père.
Il sait qu’il a un père, même si ça ne veut pas dire qu’il comprenne parfaitement tout ce que son père aurait pu faire.

Quant à celui qui ne souhaite pas croire en D.ieu, il utilisera la Shoah comme Teirouts et justification à sa conduite.

Donc je ne m’inscris dans aucune des deux options que vous présentiez ; je ne suis pas en mesure d’expliquer le pourquoi du comment de la Shoah, mais cette incapacité n’a rien à voir avec la croyance en D.ieu et ne peut aucunement la remettre en cause.

Je sais que certains disent que le plan divin était de faire une sorte de « table rase » du passé pour repartir sur de nouvelles bases (en visant probablement le mouvement de Tshouva qui a débuté il y a 50 ans).
Je reconnais que le judaïsme d’avant-guerre avait un petit côté « encrassé » de différents problèmes, mais chaque génération a son côté « encrassé » et de toute manière, la fin ne justifierait pas du tout les moyens.

Les explications kabbalistiques selon lesquelles nous sommes tous des parties d’un seul ensemble (ce qui expliquerait qu’on ne se soucie pas outre-mesure du bien-être de l’individu, mais plutôt de celui de l’ensemble) sont probablement vraies, mais toujours insuffisantes pour que l’homme en tant qu’homme puisse comprendre.

En fait, ce que l’homme doit comprendre, c’est qu’il n’est pas indispensable (/possible ?) qu’il puisse tout comprendre, car il lui manque nécessairement des données.

Attention, je ne suis pas en train de dire qu’il faille croire en D.ieu même s’il y avait des preuves contre Son existence, je dis que cette « Koushia » de la Shoah ne remet pas en question l’existence de D.ieu, c’est seulement une Koushia sur Sa façon de faire et il est possible d’admettre que Ses pensées nous dépassent.
Ce n’est pas à chaque fois qu’on a une « koushia » que l’on peut en déduire tout et n’importe quoi.
Comme dans l’exemple de celui qui n’a jamais rencontré son père mais se doute bien qu’il ne vient pas de nulle part, toutes les « Koushiot » qu’il peut avoir sur son père et son comportement ne s’inscriront pas dans un registre de doute quant à l’existence de son père.

Pour d’autres pistes de réflexion, je vous suggère : A Path Trought the Ashes (Artscroll 1986) traduit en français : Un chemin dans les cendres (éditions Raphaël 1993).
danniboy
Messages: 2
Bonjour Rav.

Rav Binyamin Wattenberg a écrit:
À partir de là, si Monsieur X décide de tuer Monsieur Y, il se peut qu’il y parvienne même si Y est un gentil bonhomme qui ne mériterait pas de mourir.

D'après ce que je comprends, Dieu peut laisser mourir un homme qui ne le mérite pas ?
Un juif chomer mitzvot est-il soumis au même degré de hasard ?
Comment comprendre que la justice divine est parfaite dans ce cas ?
Hillel Rebibo
Messages: 4
Bonsoir
J'ai entendu une fois un rav m'expliquer que si le Monde juif religieux avait soutenu le projet sioniste de l'époque, et était monter en Israël, la Shoah n'aurai pas eu lieu, ou alors n'aurai pas eu la triste ampleur qu'on lui connaît. De manière historique cette idée semble vrai : pourquoi Hitler serait parti tuer des juifs en Israël, un territoire sous protectorat anglais ?
Cela m'amène à poser les questions suivantes :
Les sages de l'époque se sont -ils trompés ?

Pourquoi ces derniers se sont opposés au mouvement sioniste (alors qu'ils étaient présents au premier congrès sioniste)?

Peut on lire l'histoire afin de déduire des conclusions ? Ou bien il faut dire H a décrété qu'il y est x chose pour une raison y , on ne pouvait pas m'empêcher (sauf si l'on dit que leur faute étaient de ne pas être montés)
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6685
A Danniboy :
Citation:
D'après ce que je comprends, Dieu peut laisser mourir un homme qui ne le mérite pas ?

En effet, vous avez bien compris. Voyez ce que j’ai écrit ici : https://www.techouvot.com/viewtopic.php?p=48813#48813 et les messages suivants sur ce même fil.

Citation:
Un juif chomer mitzvot est-il soumis au même degré de hasard ?

Oui, même s’il peut y avoir une différence d’intensité.
Voyez le lien cité.

Citation:
Comment comprendre que la justice divine est parfaite dans ce cas ?

Il faut d’abord comprendre qu’il est IMPOSSIBLE de satisfaire les deux exigences : d’une part le libre arbitre et d’autre part qu’aucune injustice ne soit causée.

[Ensuite, il faut accepter que la première (l’existence du libre arbitre) est plus importante dans la mesure où elle ne concerne que ce monde-ci, alors que la seconde n’est une injustice que relativement à la vie dans ce monde, mais justice lui sera rendu dans l’autre.]
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6685
A Hillel Rebibo :

Citation:
J'ai entendu une fois un rav m'expliquer que si le Monde juif religieux avait soutenu le projet sioniste de l'époque, et ét-ait monter en Israël, la Shoah n'aurai pas eu lieu, ou alors n'aurai pas eu la triste ampleur qu'on lui connaît. De manière historique cette idée semble vrai : pourquoi Hitler serait parti tuer des juifs en Israël, un territoire sous protectorat anglais ?


Ça se discute.
C’était un "fou furieux", s’il avait pu, il aurait exercé son art maléfique en Palestine aussi, le fait que ce soit sous protectorat anglais n’était pas de nature à l’arrêter, vous le devinez, il suffit de voir les bombardements sur l’Angleterre.

Citation:
Les sages de l'époque se sont -ils trompés ?
Pourquoi ces derniers se sont opposés au mouvement sioniste


Cela n’est pas lié au niveau de l’erreur.
Je veux dire que ces sages qui ont considéré qu’il ne fallait PAS suivre le mouvement sioniste avaient de très bonnes raisons à cela, si par la suite, cela a indirectement contribué à offrir plus de sacrifices aux nazis, ce n’est pas une preuve que ces sages auraient eu tort.

Imaginons par exemple s’il y avait eu une possibilité de quitter l’Europe pour l’Argentine en 1920, mais que la condition à cela (pour obtenir le passeport) aurait été de s’engager d’arrêter d’éduquer les enfants dans le respect du Shabbat.
Les juifs voulant quitter l’Europe pour l’Argentine auraient dû signer un engagement solennel ou jurer qu’ils n’éduqueraient pas leurs enfants dans le respect du Shabbat.

Imaginons encore que des juifs auraient choisi d’y aller malgré tout, et d’autres auraient demandé à des rabbanim ce qu’ils devaient faire.
Les Rabbanim leur auraient logiquement répondu de ne PAS y aller.

Vingt ans plus tard, les nazis débarquent et tuent ceux qui sont restés.

Est-ce une preuve que les rabbanim avaient tort de dire de ne pas aller en Argentine au prix du Shabbat ?
Non, ils avaient raison et ne pouvaient pas deviner ce qui allait se passer dans vingt ans.

(Sauf pour ceux qui de nos jours professent que les rabbanim sont des prophètes, voir ce que j’ai écrit ici : https://www.techouvot.com/un_gadol_toujours_infaillible-vp53687.html?highlight= C’est un des effets pervers et un revers de la médaille de cette « Shita ». Ceux qui attribuent ce pouvoir aux Rabbanim, les condamnent paradoxalement pour leur responsabilité dans la mort de milliers de personnes.)

Eh bien c’est pareil pour Israël (ou les USA).
Il ne fallait certes pas s’engager à mettre Shabbat de côté, mais les Rabbanim craignaient que ce soit ce qui allait se passer.

Difficile de dire qu’ils aient eu tort à propos de cette crainte, regardez la jeunesse juive (des USA et) d’Israël dans les années 1930-40, ce n’était pas brillant sur le plan religieux.
(Il y avait des religieux chez les JEUNES israéliens en 1930, mais bien peu et ils étaient surtout les enfants des juifs qui ont PRECEDE le sionisme, les enfants de ceux qui sont venus à l’initiative des sionistes étaient rarement pieux, ou en tout cas souvent bien moins que leurs parents.)

On ne peut pas prouver par les nazis que ces rabbanim ont eu tort.

Cependant, je ne viens pas dire qu’il n’y ait eu aucun tort dans le clan rabbinique.
Après 1933 et surtout en 1938, certains Rabbanim ont vu -au bout d’un moment- qu’il devenait trop dangereux de rester en Europe et ont encouragé leurs disciples à fuir là où ils le pourraient, que ce soit vers l’Amérique ou la Palestine ou ailleurs, car le danger était trop évident en Europe.
Alors que dans le même temps, d’autres rabbanim décourageaient encore les départs, toujours à cause des craintes religieuses citées plus haut.

Au sujet de ces derniers, nous pouvons parler d’erreur -et même d’erreur fatale.
Mais pas au sujet des rabbanim qui décourageaient les juifs de suivre les sionistes en Palestine dans les années 1910-20.

Il y a eu aussi des rabbanim qui, même en 1910, encourageaient la Aliya, en espérant justement que le contingent pratiquant prenne le dessus sur les sionistes anti-Torah en Palestine.
C’est un autre sujet de discussion, entre les rabbins pour et contre le sionisme.
Mais parmi les rabbanim opposés au sionisme, il faut distinguer une opposition jusqu’en 1940, d’une opposition en 1920.

Citation:
Pourquoi ces derniers se sont opposés au mouvement sioniste

L’opposition au sionisme était basée, comme dit plus haut, sur la crainte d’un abandon partiel ou total de la pratique juive.

Habiter en Israël n’a de sens que pour y pratiquer la Torah, mais y habiter en rejetant la Torah est considéré comme gravissime dans la tradition.

Celui qui se trouve dans le palais du roi se doit d’être encore plus respectueux du roi.
Hélas le sionisme était dirigé et organisé par des juifs parfois Apikorsim et anti-Torah.
Herzl lui-même n’avait plus grand-chose de juif dans sa vie quotidienne, même Yom Kippour ou Pessa’h avait disparus de sa vie.
Eliezer Ben Yehouda organisait un repas en invitant des convives à manger, en plein air, en Erets Israël, en plein Yom Kippour !
Le Kibboutz était souvent un moyen d’éliminer les moindres traces de judaïsme des juifs arrivés en Palestine. Et j’en passe…

Comment voulez-vous que des rabbins cautionnent tout cela ?

Il ne faut pas imaginer la Palestine du début du XXème siècle comme Israël du début du XXIème siècle ; avec la Shoah, des religieux et plus tard des rescapés sont venus et ont créé des Yeshivot, ils étaient en terrain hostile mais tous avaient intérêt à s’arranger, des rabbins comme le Rav Kook, le ‘Hazon Ish, et d’autres, ont œuvré en ce sens et finalement, la vie religieuse qui était très minoritaire est passée de « tolérée » à « acceptée ».

Aujourd’hui, avec le mouvement mondial de Tshouva des années 70-80, qui s’est encore amplifié par la suite, et avec le taux de natalité élevé des familles religieuses en Israël, et avec l’arrivée des Sfaradim dans les années 50, les rangs des religieux (ou disons des pratiquants) se sont considérablement élargis.

Les religieux israéliens ont gardé le réflexe de se considérer toujours maltraités et voir dans chaque décision de l’Etat une atteinte à leur liberté/foi etc., mais c’est parfois vraiment exagéré.
Ces vieux réflexes ont été hérités justement de ces années où il n’était pas « facile » d’être religieux en Israël, mais à partir de la seconde moitié du XXème siècle, avec l’arrivée des rescapés d’Europe et des Sfaradim du Maghreb, puis la création de nombreuses yeshivot, les choses ont commencé à changer positivement.

Le sujet du sionisme dans la religion est toujours très délicat, tant les positions sont distantes.
Les juifs français ont été éduqué avec le sionisme et il leur est plus difficile d’en voir les faces sombres.

D’autres argumentent qu’étant donné que l’Etat est laïque, il n’y aurait pas de Mitsva d’habiter en Israël.
Je ne sais pas d’où ça leur vient.
Qui a dit que si l’Etat est laïque la mitsva disparait ? L’enjeu n’est pas l’Etat, mais la vie que l’on va y mener.
Si l’on va y mener une vie plus spirituelle qu’en ‘houts Laarets, quand bien même l’Etat serait laïque et anti-Torah, ça reste préférable à ‘Houts Laarets.

Mais s’il s’agit d’aller en Israël pour s’éloigner de D.ieu, c’est hors de question.

Sur le plan purement halakhique, j’en ai parlé dans un shiour ici : https://www.centre-alef.fr/4196/
Il y a aussi des discussions sur 4 pages ici : https://www.techouvot.com/shiour_de_b_wattenberg_fautil_habiter_en_israel-vt17480.html

PS: je ne me relis pas, désolé pour les fautes.
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