Cette sentence figure dans la GuemaraBerakhoth 4a :
« Rabbi El‘azar a enseigné au nom de rabbi Avina : Quiconque récite trois fois par jour le psaume 145 est assuré d’avoir sa place dans le monde à venir.
Pour quelle raison ?
Est-ce parce que ce psaume est arrangé dans un ordre alphabétique ? Autant réciter, dans ce cas, le psaume 119 qui comporte un ordre alphabétique répété à huit reprises !
Est-ce parce que ce psaume contient le verset : “Tu ouvres Ta main, et Tu rassasies à souhait tout ce qui a vie” (verset 16) ? Autant réciter, dans ce cas, le ‘grand Hallel”, où il est écrit : “Celui qui donne du pain à toute chair…” (Psaumes 136, 25) !
La raison en est, en vérité, qu’il contient les deux [à savoir l’arrangement dans un ordre alphabétique, ainsi que le verset 16].
Rabbi Yo‘hanan a enseigné : Pourquoi ce psaume ne contient-il pas de verset commençant par la lettre noun ? Parce qu’il évoque la chute des “ennemis d’Israël” [euphémisme désignant Israël lui-même], puisqu’il est écrit : “Elle est tombée (nofla), elle ne se relèvera pas, la vierge d’Israël…” (Amos 5, 2).
Rav Na‘hman bar Yits‘haq a enseigné : Malgré cela, David a pressenti par son esprit saint qu’il sera relevé, ainsi qu’il est écrit : “Hachem soutient tous ceux qui tombent…” (verset 14)”. »
Il convient de souligner que cette assurance d’avoir sa place dans le monde à venir est garantie également à celui qui répond : Yehè chemei rabba à celui qui récite le qaddich, à celui qui enseigne chaque jour des halakhoth, etc.
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