Reptiles

Kvod harabanim,

a-t-on le droit de toucher un reptile, vivant ou mort? a-t-on le droit d'élever, de posseder un reptile? si oui, lesquels seraient permis?
oserais-je également vous demander les références de vos réponse(s) svp car jusqu'a maintenant je n'ai eu que des reponses "approximatives", ou intuitives...

toda rabba et shabbat shalom

ilan

Sont non seulement interdits à la consommation, mais considérés comme frappés d’impureté : la loutre, la souris, le crapaud, le gecko, le crocodile, le lézard, la limace et la taupe (Wayiqra 11, 29 et 30).
Ce sont les chemoné cheratsim (« huit espèces de “vermines” »), qui se distinguent des autres animaux interdits à la consommation en ce qu’ils sont les seuls à être impurs par nature (voir Michna Chabbath 14, 1 ; ‘Houlin 122a).
Il va de soi que la traduction de cette énumération, qui s’inspire en grande partie des la‘azim de Rachi, est approximative. Elle est d’ailleurs différente de celle de la Bible du rabbinat.

Et a-t-on le droit d'avoir par exemple un sac en "peau de croco"?

Je sais que vous n'etes pas vétérinaires, mais svp, l'iguane et les rongeurs communs (rat et furet) rentrent-ils dans cette catégorie?

merci beaucoup

ilan

[quote="Jacques Kohn"]mais considérés comme frappés d’impureté : la loutre, la souris, le crapaud, le gecko, le crocodile, le lézard, la limace et la taupe ([i]Wayiqra[/i] 11, 29 et 30).
[/quote]

Cela veut il dire qu'on n' a pas le droit de les toucher ? ou de les posseder ?

le talmud explique t'il les raisons de cet impureté par nature ?

Ainsi que je l’ai indiqué ci-dessus, la traduction de l’énumération des chemoné cheratsim (« huit espèces de “vermines” »), qui s’inspire en grande partie des la‘azim de Rachi, est approximative. Elle est d’ailleurs différente de celle de la Bible du rabbinat.
En conséquence, toutes questions relatives à la pratique (sacs en peau de crocodiles, etc.) me paraissent dépourvues de pertinence. En plus de cela, la plupart des cas d’impureté, dont celui-là, ont cessé d’avoir force de loi du point de vue halakhique depuis la destruction du Temple.
Nous ne disposons pas, en outre, d’explication rationnelle de cette forme d’impureté.