Selon le Me‘habèr (Choul‘han ‘aroukh, Ora‘h ‘hayim 581, 4), on doit se laver et se faire couper les cheveux la veille de Roch hachana. La raison en est que nous devons montrer notre confiance en Hachem afin d’obtenir de Lui un jugement favorable.
De même le Taz énonce au nom du Maharchal qu’il est d’usage de porter également des vêtements propres et blancs.
Le Maguèn Avraham (597, 1) recommande de ne pas revêtir des habits trop luxueux, et ce afin de ne pas se départir de l’esprit de crainte et de soumission de rigueur pour un jour de jugement. Cette règle vaut également pour un habit neuf : Il est permis de le porter à condition qu’il ne soit pas trop riche.
Je vous souhaite chana tova tekatèv we-tè‘hatèm le-‘hayim tovim ou-lechalom.
Il me semble que votre question provient d'une habitude rapportée dans le Schoul'hane Arouch, chap. 600, par. 2, de porter un habit neuf ou d'avoir un fruit nouveau lors du Kiddousch du 2ème soir de Rosch Haschanah.
Ceci résulte du fait que les 2 jours de Rosch Haschanah peuvent être considérés comme une "longue journée", dotée d'une seule "Sainteté", et pourtant ce sont deux jours en pratique.
Pour ne contredire aucune de ces deux visions de la chose, on opte pour un "Schéhé'héyanou" - la bénédiction dite sur un habit neuf ou un fruit neuf - de toute façon obligatoire.
Il est clair que si tous les deux nous manquent, on fera de toute façon "Schéhé'héyanou" sur le 2ème jour de R. H.
Pour plus de précision, consultez le Tour Ora'h 'Hayim chap. 600.
Ketivah Ve'hatimah Tovah. Avec mes souhaits d'une bonne et heureuse nouvelle année 5765.
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