Avant toute chose, même si la définition précise de l'interdiction est délicate, il est clair que ce ne sont pas seulement des minhaguimm qui sont en jeu.
Le Michna Beroura (224, 3) écrit"garde-toi de voir la chasse ou le théâtre... Et le théâtre est condamné par le Roi David comme étant une réunion de railleurs impies et libertins." À l'évidence et dans nos sociétés, une telle appréciation (pour le théatre classique) n'est pas immédiate et exige une évolution/élévation dans le monde de la Thora pour prendre tout son sens. En clair c'est à éviter, car la halakha l'interdit. Mais chacun/chacune doit savoir où il en est, car c'est en fonction de sa maturité spirituelle que l'on sera appelé à rendre des comptes. À cela s'ajoute pour un homme l'interdiction de bitoul thora [gâchis d'un temps disponible pour l'étude].
Le cinéma quant à lui, comme la télévision, est interdit manifestement à cause de sa mise en scène d'images et de situations où priment les pulsions (libido, violences, vengeance, jalousie, etc.) dont la vision est interdite par la Thora ("et vous ne vous laisserez pas votre détourner par votre regard"... fin du Chéma). Les psychologues eux-mêmes sont d'accord pour pointer un doigt accusateur sur l'image. La multiplicité de ses néfastes effets rend impossible d'en rendre compte ici.
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