Techouvot.com

La réponse de qualité à vos questions

Sandak pour la milah : le grand père ?

Voir le sujet suivant Voir le sujet précédent
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet
jerrib1
Messages: 42
Ma femme attend un enfant pour tres bientot si D veut et je me pose une question sur l'option: si c'est un garçon.
La coutume veut que le grand pere paternel soit le sandak, pour moi cela un vrai cavod je pourai faire a mon pere,mais je suis confronté a une probleme il n'est pas ce qu'il y a de plus orthodoxes.
Je me demande donc si le cavod que je dois a mon pere doit outre et quand meme lui donner cette honneur ou alors il est important vraiment pour l'enfant que le sandak soit ben torah.
Merci
Rav Efraim Cremisi
Messages: 286
Cette question est examinée par le rav Moché Sternbuch, dans son ouvrage de responsas Techouvoth we-hanhagoth (1, 603).
Il rapporte le Divrei Malkiel (volume 4, péreq 6), lequel interdit a un non-Juif d’être désigné comme sandak, et ce même s’il faut pour cela retarder la mila.
Il en est de même, selon cet auteur, s’agissant d’un Juif qui profane publiquement le Chabbath.
Rav Sternbuch s’oppose cependant à ce point de vue. Il considère que s’il est, certes, recommandé de choisir pour sandak un homme pieux, érudit et qui possède les qualités citées par le Rema (Choul‘han ‘aroukh Yoré dé‘a 264, 1), ce n’est là qu’un conseil, d’autant qu’aucun parmi les posqim n’a jamais interdit de nommer qui que ce soit à cette fonction.
Il est d’avis, par conséquent, que si un fils peut expliquer à son père, sans risque de le froisser, l’importance et les conséquences de cette mitswa, il désignera quelqu’un d’autre.
Mais s’il risque de l’indisposer, rav Sternbuch suggère que le fils, tout en faisant à son père l’honneur d’être sandak, désigne discrètement un talmid ‘hakham à qui reviendra la tâche d’écarter les jambes de l’enfant et qui pourra être considéré comme sandak.
Remarque importante : Le Yalqout Yossef, dans son ouvrage sur la mitswa de kibboud av wa-èm (8, 4), rappelle l’extrême importance, selon la Tora, de l’interdiction de faire honte à quelqu’un, surtout lorsqu’il s’agit de son propre père, à qui l’on doit le respect, et il signale que l’interdiction de désigner comme sandak quelqu’un qui n’est pas chomèr Chabbath n’a aucune source dans la halakha (excepté pour le Divrei Malkiel cité ci-dessus).
En conclusion, si votre père est chomèr Chabbath, vous devez le nommer sandak de votre fils s’il le désire. S’il ne l’est pas, il vous faut essayer de lui expliquer l’importance de cette mitswa – et peut-être même l’encourager à le devenir. S’il ne partage pas votre point de vue et s’il ne veut pas devenir chomèr Chabbath, vous le nommerez néanmoins sandak, tout en chargeant un rav de tenir écartées les jambes de l’enfant, ce qui donnera à celui-ci le mérite d’avoir eu un sandak irréprochable.
Je souhaite à la maman un accouchement facile, et pour elle ainsi que pour le bébé, une bonne santé.
Kol touv !
Montrer les messages depuis:
Voir le sujet suivant Voir le sujet précédent
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum