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Maaser

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j.kaya
Messages: 3
Bonjour,

Ma mère est une personne très modeste qui vit avec une pension minuscule que lui donne mon père. Elle ne peut pas travailler car elle est malade. Cependant, on ne peut pas la considérer comme vraiment pauvre. Elle a un toit et de quoi manger. Par contre, le fait de lui donner de l’argent lui permet de vivre confortablement et d’augmenter un peu son niveau de vie. C’est donc mon devoir de le faire. La question que je me pose est la suivante : Est-ce que je peux considèrer ce que je lui donne comme le maaser ? (Je sais que la meilleur façon de réaliser le maaser est de donner à un pauvre de sa famille, à plus forte raison à sa mère). Mais a-t-elle le statut de personne pouvant bénéficier du maasser ? Un pauvre est-t-il une personne qui mourrait de faim en l’absence de maasser ou alors on peut considérer quelqu'un de très modeste bien que pas réellement pauvre comme bénéficiaire du maasser en sachant que cela rendrait sa vie moins difficile. Ma question n’est pas de savoir si je dois donner de l’argent à ma mère ou pas mais est-ce que ce que je lui donne a le statut de maaser.

Merci pour la réponse.
Rav Efraim Cremisi
Messages: 286
D’après le Choul‘han ‘aroukh Yoré dé‘a, siman 250, halakha 1, la mitswa de tsedaqa, et donc de ma‘assèr, ne consiste pas seulement à donner à un pauvre le minimum vital, mais à le relever à son train de vie habituel.
Vous pouvez par conséquent considérer, en ce qui concerne votre maman, que tout ce que vous lui donnez est ma‘assèr.
Rav Wolff
Messages: 833
Tout dépend en fait de votre situation financière. Il existe en effet une contradiction apparente dans la halakha, la Guemara affirmant d’une part : « Maudit soit celui qui nourrit ses parents avec de la tsedaqa ! », et d’autre part : « Les parents sont les premiers dans l'ordre de préférence pour la tsedaqa. »
Cette contradiction est résolue en disant que si le fils dispose de moyens financiers et s’il s’acquitte de ses obligations en matière de ma‘assèr en donnant l’argent à ses parents, c’est mal. Si, en revanche, il ne dispose pas de moyens pour subvenir aux besoins de ses parents, sa tsedaqa devra être affectée à ceux-ci en priorité.
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