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plaie egypte la grêle

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mea shearim
Messages: 222
pourquoi la grêle était composé également de feu?


en fait paro (pharaon ) prétendait ne pas avoir besoin d'un D.ieu nottement pour la bénédictions de la pluie.

il prétendait pouvoir irrigués ses cultures avec l'eau du Nil ce en quoi il ne devait selon lui pas reconaitre D.ieu.

Hachem aurait très bien pu détruire les cultures d'egypte avec simplement la grèle qui avait elle meme tout détruit donc pourquoi D.ieu utilisa en plus le feu avec la Grêle?

car la glace reprèsente la froideur humaine qu'avait pharaon et le feu reprèsente le culte de la personalité qu'avait pharaon pour lui même.

donc pharaon a voulu défier D.ieu et son peuple il a finalement été puni par Hachem qui lui a rendu par la grêle et le feu .

la quittance de son caractère de racha.

comme quoi la justice existe elle se trouve dans la Torah,

avis aux amateurs du 20 ème siècle genre ahmadinejad ou autres

kol touv


tiré des notes du rabbi de Loubavitch (Rechimot)
Pat
Messages: 87
Sans chercher si loin, peut être aussi tout simplement parce qu'il y a parfois des éclairs frappant le sol durant les orages de grêle ? Un phénomène météorologique très rare en Égypte ?

Sinon, Racchi indique pour Chemoth 9.24 :

Entremêlé au milieu de la grêle :
Il s'est produit un miracle au sein d'un miracle, en ce que le feu et la grêle se sont mélangés. Or, la grêle c'est de l'eau. Mais pour accomplir la volonté de leur créateur, ils ont fait la paix entre eux (Chémoth raba).
mea shearim
Messages: 222
il y a parfois (peut-être) des éclairs frapant le sol durant les orages de grêle
en egypte et tout cela fini par un point d'interrogation..

merci pour vos commentaires météorologiques..
mea shearim
Messages: 222
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La pluie, une rivière, le feu et la glace
Êtes-vous pour ou contre le labour ?


Adapté des enseignements du Rabbi de Loubavitch par Yanki Tauber

La veille de leur entrée en Terre Sainte, Moïse décrivit aux Enfants d’Israël la nature de leur nouvelle patrie de la manière suivante :

Car la terre où vous allez entrer pour en hériter n’est pas comme la terre d’Égypte d’où vous venez... C’est une terre de collines et de vallées, qui s’abreuve de l’eau de la pluie des cieux. (Deutéronome 11, 10)

Nos sages expliquent que c’est cela qui distingue la terre d’Israël de « la terre dont vous venez » puisque « la terre d’Égypte n’absorbe pas d’eau de pluie, c’est la crue du Nil qui l’irrigue. » (Rachi sur Genèse 47, 10)

La pluie représente la relation réciproque entre le ciel et la terre. La ‘Hassidout cite la description que fait la Torah (Genèse 2, 6) de la première pluie : « une vapeur s’élève de la terre » vers les cieux, et les cieux la renvoient comme une pluie qui « désaltère la surface de la terre ». Cela, expliquent les Maîtres de la ‘Hassidout, représente la vérité spirituelle selon laquelle « un réveil d’en bas suscite un réveil d’En Haut » : D.ieu répond aux efforts de l’homme, prodiguant d’En Haut notre subsistance en retour de nos prières, de nos aspirations et de nos actions.

Mais la pluie à elle seule ne suffit pas à faire fleurir la terre et lui faire donner des fruits. Le sol doit être labouré – ouvert et ramolli – avant de pouvoir recevoir la semence et absorber la pluie. Spirituellement cela signifie qu’il ne suffit pas d’envoyer des « vapeurs » de sentiments élevés et d’actions vertueuses ; il faut d’abord « labourer » notre ego, écraser les mottes de grossièreté et d’orgueil dans notre personnalité, pour que notre vie puisse être apte à recevoir le flot de nourriture d’En Haut.

En « Terre d’Israël », on laboure et on est nourri par la pluie. Mais en « Égypte », les choses étaient différentes. L’Égypte était nourrie, non par une pluie qui tombait, mais par la crue du Nil qui, en débordant de son lit, inondait périodiquement la terre. Il n’était pas non plus nécessaire de labourer le sol : les eaux du Nil laissaient derrière elles un limon extrêmement fertile qui n’avait besoin d’aucun labour avant les semailles.

L’Égyptien spirituel est celui qui ne reconnaît pas la source divine des bénédictions de la vie. Il pense que tout vient d’en bas, que tout ce qu’il possède ou accomplit, il le doit à ses propres efforts. Il ne voit pas non plus le besoin de « labourer » sa personnalité, il est bien comme il est.

Une pluie perverse
Quand la pluie tomba sur l’Égypte, elle tomba sous forme d’une grêle faite de glace à l’extérieur et de feu à l’intérieur. C’est pourquoi la Torah décrit la septième des Dix Plaies qui frappa les Égyptiens ainsi :

Et D.ieu fit tomber de la grêle sur la terre d’Égypte. Et il y eut de la grêle et du feu brûlant dans la grêle... (Exode 9, 23-24)

On parle souvent de personnalités « chaudes » et « froides ». L’homme chaleureux est une personne passionnée, affectueuse, sociable, toujours prête à tendre la main et à offrir un sourire à son prochain. Une personne « froide » est réservée, égocentrique, indifférente au sort des autres. Mais l’individu froid est aussi enflammé par l’amour propre, par ses passions égoïstes. En fait, c’est son excès de chaleur intérieure qui est la cause de son extérieur glacial.

Quand la pluie tombe en Égypte, elle tombe comme un feu enveloppé de glace. Dans cette terre non labourée, dont la source divine de son eau est invisible et méconnue, la nourriture qui tombe d’En Haut est pervertie comme une source accrue d’amour de soi et de plus grande séparation entre l’homme et son prochain.
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