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A propos de la « hiérarchie » des générations

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Jacques Kohn ZAL
Messages: 2766
La tradition juive a toujours professé l’existence d’une « yeridath ha-doroth », c’est-à-dire d’une certaine forme de déclin du savoir à travers les générations.
En revanche, elle considère que « Yerouba‘al (Gédéon) est dans sa génération comme Moché dans la sienne, Bedan dans sa génération comme Aharon dans la sienne, Yifta‘h dans sa génération comme Chemouel dans la sienne » (Roch hachana 25b ; voir aussi Rachi ad Devarim 19, 17).
Comment concilier ces deux enseignements ?
[JK]
Rabbin Marc Meyer
Messages: 501
Il est évident que si vous pensez "dégradation du savoir", c'est-à-dire diminution de données objectives, votre étonnement est légitime.
J'ai, quant à moi, toujours pensé qu'il s'agissait de données subjectives, en l'occurence de "dégradation de la spiritualité", et dans ce cas, chaque génération possède son "Moïse". Le niveau spirituel du maître de la génération est relatif au niveau spirituel de sa génération.
Vous avez l'exemple de la prophétie. La capacité de prophétie n'a existé que jusqu'à 40 ans après la construction du 2ème temple. Après ce n'est plus qu' "esprit saint" ou "Roua'h Hakodesch". C'est une énorme dégradation.
Le niveau spirituel a des incidences sur beaucoup de capacités de la personne en question. Exemple : capacité à obtenir d'Haschem des miracles.
Il se peut qu'en fonction de la spiritualité d'un individu et de son total investissement dans la Torah, Haschem lui permette d'atteindre un niveau de connaissances et des capacités intellectuelles surnaturelles, et inégalables par la suite.
bruno
Messages: 56
Sans doute faut-il en effet prendre en compte le fait que les épreuves sont adaptées aux différentes générations ?
Quelle serait alors notre grande épreuve au regard de notre environnement actuel ?
Rabbin Marc Meyer
Messages: 501
On peut parler de Génération du Maschia'h. Ceci implique, comme le précise nos Sages, des "douleurs d'accouchements".

Garder une parfaite Emounah (foi) et Bita'hone (confiance) en Haschem malgré ces douleurs, c'est, je pense, l'épreuve de notre génération.

Cela passe par accepter que tout est d'origine divine, et que même si nous avons le devoir de faire des efforts pour atteindre notre but, il faut toujours reconnaître que tout est "Mine Haschomayim", tout vient du ciel, tout est entre les mains de D-ieu. Seule la crainte de D-ieu, autrement dit, notre libre arbitre, est entre nos mains.

Les douleurs infligées à notre peuple par le Communisme et le Nazisme au siècle dernier, tant sur le plan physique que spirituel, et toutes les formes d'antisémitisme, s'inscrivent dans le schéma des épreuves à traverser.

"...Ko'hi Veuotsem Yadi Assah Li Eth Ha'hayil Hazé.", "Et tu diras en ton coeur : Ma force et la puissance de ma main m'a procuré cette richesse-là". La Torah nous averti dans Devarim, chap. 8, vers. 17, que si nous nous imaginons que nous sommes seuls les maîtres de nos destinées, intervient la Parole divine pour remettre les pendules à l'heure : "Tu te souviendras de l'Eternel ton D-ieu, car c'est Lui qui te donne la force pour te procurer ta richesse....".
Il en est ainsi dans tous les domaines, les guerres, la santé, le gagne-pain, les connaissances scientifiques, etc.
La civilisation environnante tente d'éliminer la dimension divine de toute chose. Nous nous devons de la retrouver partout.
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